Samedi 28 juin 2014. 6e Journée René Nelli au château de Bouisse. René Nelli philosophe. Amour de la sagesse et sagesse de l’amour. Avec Jòrdi Blanc, Michel Roquebert, Charles Peytavie, Franc Bardou et la participation de la Compagnie Fées et Gestes.

4 juin 2014
René Nelli, professeur de philosophie en 1936.

René Nelli, professeur de philosophie, en 1936.

Samedi 28 juin 2014.

Pour la 6e année consécutive, retrouvez votre rendez-vous annuel dédié à la mémoire de l’historien et poète René Nelli à Bouisse (Aude), au cœur des Corbières.

Cette année,  les organisateurs ont choisi de consacrer cette journée à René Nelli philosophe. Amour de la sagesse, sagesse de l’amour.

Voici le programme détaillée de cette journée :

Retrouvez le programme et le bulletin d’inscription en fichier pdf en cliquant ci-dessous:

Programme 6e Journée René Nelli à Bouisse 2014

PROGRAMME DE LA JOURNÉE

09 h 30 : Rendez-vous à la mairie de Bouisse

Accueil par Annie Lambert, présidente de l’AEC / René Nelli, par Philippe Ramon, président des Amis du château de Bouisse, par Francis Baron, maire de Bouisse et par Hervé Baro, conseiller général et vice-président de la Communauté de Communes de la Région Lézignanaise Corbières et Minervois. Café et viennoiseries.

10 h : Montée au château de Bouisse.
Accueil et lectures tout au long de la journée
par la Compagnie Fées et Gestes.

René Nelli dans son bureau Rue du Palais à Carcassonne.

René Nelli dans son bureau Rue du Palais à Carcassonne.

René Nelli, un parcours en philosophie.
Par Charles PEYTAVIE, historien, spécialiste du catharisme.
Retour en quelques dates sur le parcours philosophique de René Nelli.

Nelli – Jaurès, des points de rencontres insoupçonnés.
Par Jòrdi BLANC, docteur en philosophie, maître ès sciences économiques, auteur de plusieurs ouvrages sur Jean Jaurès et éditeur de ses Œuvres philosophiques. René Nelli avait huit ans lors de l’assassinat de Jaurés. Outre l’engagement socialiste, philosophes tous deux, c’est leur métier qui permet de les rapprocher. Mais que peut-il y avoir de commun entre la poétique et puissante métaphysique de La Réalité du monde sensible de Jean Jaurès et la philosophie du catharisme et de l’éros de René Nelli? Or, profondément albigéiste, Jaurès n’ignore rien du catharisme. Et, au-delà du monde phénoménal, sur lequel ils divergent, une commune aspiration à la transcendance les réunit.

René Nelli, un philosophe surréel.
Par Franc BARDOU, écrivain et essayiste, spécialiste de l’oeuvre de René Nelli. Platon chassait les poètes de sa cité républicaine, mais René Nelli est pourtant parvenu à approfondir sa révolution surréaliste méditerranéenne à partir des conceptions néoplatoniciennes de Plotin, puis dans une belle harmonie avec de grands penseurs de son siècle, Alquié, Bachelard, Jung, Corbin, mais aussi Laborit ou même encore Heidegger, tandis que le pessimisme du regard qu’il posait sur notre monde semble nous renvoyer à celui de Schopenhauer. René Nelli est vraiment un poète palpitant au cœur de la philosophie.

12 h 30 : Repas, salle de l’ancienne école du village.

14 h 45 : Au château de Bouisse.

Sur un texte de René Nelli : « Introduction à une dialectique
du bien et du mal ».
Par Michel ROQUEBERT, historien, spécialiste du catharisme. En 1943, René Nelli participe à un numéro spécial des Cahiers du Sud, réalisé sous la direction de Joë Bousquet et de Jean Ballard et qui paraît sous le titre Le Génie d’Oc et l’homme méditerranéen. Etudes et poèmes. Sa contribution à cet ouvrage collectif fut un article intitulé Introduction à une dialectique du bien et du mal, avec, en surtitre : Esprit d’une métaphysique d’oc. Il s’agit d’une pure réflexion philosophique, laquelle s’avère quelque peu paradoxale. Si le mot de catharisme, en effet, n’y est pas prononcé une seule fois, cette réflexion n’en constitue pas moins une approche de ce qu’il y a de plus profond, philosophiquement parlant, dans la religion cathare.

Bouisse. © Photo Franc Bardou.

Bouisse. Photo Franc Bardou.

 

16 h 00 : Lecture théâtralisée par la Compagnie Fées et Gestes de plusieurs scènes du «Mystère» Beatris de Planissolas
Mise en espace sur la terrasse du château
Avec Esther Candaës et Jean-Louis Manceau avec la participation de Franc Bardou

16 h 45 : Fin de la journée


Jean Deschamps au Festival de la Cité. Vingt ans de création à Carcassonne. Une exposition est présentée en ce moment et jusqu’à septembre à la Maison des Mémoires à Carcassonne. L’occasion de rappeler ici sa contribution à la mémoire du catharisme.

10 juillet 2012

Depuis le 22 juin et jusqu’au 16 septembre 2012, les Archives départementales de l’Aude consacrent, à Carcassonne une exposition au comédien et metteur en scène Jean Deschamps (1920-2007), créateur du Festival de la Cité et ami de René Nelli, Jacques Charpentier, Charles Mouly et Michel Roquebert. En quelques dates, nous voudrions rappeler ici sa contribution à la mémoire du catharisme et son attachement à la culture occitane.

Né dans le Lot, à Strenquels, le 23 juin 1920, Jean Deschamps, après des études à Cahors, achève une licence de philosophie à l’université de Toulouse, puis s’inscrit d’abord à l’école des Beaux-arts ; il hésite alors à devenir peintre et opte finalement pour le théâtre.Il en sort brillamment du conservatoire en 1940 avec deux premiers prix (tragédie et comédie). A partir de février 1941, il est auditionné et engagé par le fondateur du Théâtre du Forez, Alexandre Arquillière. La troupe, basée à Saint-Etienne, et se veut comme une tentative de décentralisation du théâtre classique en province. Jean Deschamps se voit alors confié tous les premiers rôles tragiques (Le Cid, Ruy Blas, Cinna, Nicomède, Oreste d’Andromaque, Œdipe roi, etc…). Après la guerre, il intègre le Théâtre National du Palais de Chaillot (TNP),puis est engagé en 1950 est engagé par la Compagnie Raymond Hermantier. Cette année-là, ce dernier se voit confier l’organisation du premier Festival d’Art dramatique de Nîmes. La représentation en plein air devant plus de 15 000 spectateurs dans l’amphithéâtre antique de Jules Césarde Shakespeare est un triomphe. La réussite du projet marque profondément le comédien. En 1951, Jean Deschamps intègre le Théâtre National Populaire (TNP), passé sous la direction de Jean Vilar. Dès l’été 1952, il participe à l’aventure du festival d’Avignon.

1955. Jean Deschamps incarne Raymond VI de Toulouse dans les arènes de Nîmes

Jean Deschamps, à Nîmes, dans le rôle du comte Raymond VI de Toulouse, flagellé sur le parvis de Saint-Gilles.© DR.

En 1955, cinq après la première édition, Raymond Hermantier est à nouveau sollicité par la municipalité de Nîmes pour lancer un second Festival d’Art dramatique dans les arènes de Nîmes. On décide d’y jouer Coriolan et à nouveau Jules César de Shakespeare (dans une adaptation de l’écrivain nîmois J.-F. Reille) et d’y créer une pièce toute nouvelle La tragédie des Albigeois (qui deviendra Les Albigeois), écrite par Maurice Clavel et Jacques Panijel. On pense alors rivaliser avec Avignon : quarante acteurs sont descendus de la capitale. Jean Deschamps est choisi pour incarner Raymond VI de Toulouse; Jean-Louis Trintignant sera Raymond-Roger Trencavel, Jean Amadou Simon de Montfort. On remarquera dans des petits rôles : Maurice Pialat, Stéphane Audran, Gérard Blain. Le sujet de la pièce suscite la polémique et les inquiétudes. On fait appel à 30 comédiens régionaux, à 30 élèves des cours de danses locaux, à 120 volontaires et 150 aviateurs de la base voisine qui feront office de figurants. On s’interroge sur le caractère pharaonique de la mise en scène prévue pour ce « western pour évêques » dixit Jean-Louis Barrault. La partition musicale originale qui fera intervenir les instruments traditionnels du Languedoc est confié à Georges Delerue. Elle sera saluée par la critique. Les deux représentations, le samedi 2 et le dimanche 3 juillet 1955, sont au final un énorme succès public et critique. La pièce sera rejouée à Nîmes l’année suivante.

1957. La création du Festival de Carcassonne, le second festival de théâtre de France.

Logo du festival de Carcassonne 1967

Au printemps 1956, Jean Deschamps, « à la recherche d’un lieu de création pour une expérience théâtrale et scénographique », rencontre Jules Fil, maire de Carcassonne, et Georges Guille, président du Conseil général de l’Aude. Il  leur propose de créer dans la préfecture leur propre  festival d’art dramatique. Il s’engage totalement dans ce projet ; le département et la ville apportent un soutien financier et logistique. Le succès du festival de Carcassonne est presque immédiat. Il devient rapidement, après celui d’Avignon, le second festival de théâtre de France. Ainsi de 1957 à 1964, le nombre de spectateurs augmente de façon régulière. De 5 000 en 1957, on atteint 25 000 en 1964. Le Théâtre d’Eté, compagnie Jean Deschamps est alors la seule compagnie théâtrale française qui crée chaque été 3 ou 4 pièces pour le plein air. Jean Deschamps dirigera le festival de Carcassonne jusqu’en 1974. Le 15 juillet 2006, la ville de Carcassonne, sur proposition du député Jean-Claude Pérez, lui a rendu hommage pour faire du théâtre de la Cité le théâtre Jean Deschamps.

Le 8 juillet 1973, Jean Deschamps donne un interview pour le journal télévisé de 13 heures à l’occasion de l’ouverture du nouveau théâtre de plein air de la Cité, une infrastructure qu’il souhaitait pour pouvoir offrir le théâtre au plus grand nombre. Ce document est visible gratuitement sur le site de l’INA :

http://www.ina.fr/art-et-culture/arts-du-spectacle/video/CAF97064997/theatre-plein-air-carcassonne.fr.html

1973. Jean Deschamps met en scène  Beatris de Planissolas, l’opéra en langue d’oc de René Nelli et Jacques Charpentier, au théâtre du Capitole à Toulouse.

Table ronde sur la scène du Théâtre du Capitole de Toulouse. Avril 1973. De gauche à droite, Jean Duvernoy, André Casanova, Michel Roquebert, Jacques Charpentier, René Nelli et Jean Deschamps.

Le 22 juillet 1972, l’opéra Beatris de Planissolas, premier opéra chanté en langue d’oc, composé par Jacques Charpentier sur un livret de René Nelli est créé au festival d’Aix-en-Provence.  Devant le succès public et critique rencontré par cette oeuvre évoquant la confrontation de la châtelaine de Montaillou Béatrice de Planissoles avec l’évêque de Pamiers Jacques Fournier (futur pape Benoît XII), un nouvelle représentation est prévue l’année suivante sur la scène du théâtre du Capitole de Toulouse les 7 et 8 avril 1973. La nouvelle mise en scène est confiée à Jean Deschamps.  Dans un article de la Dépêche du Midi paru le 7 avril 1973, il précise que sa mise en scène a été conçue comme une imagerie capable de faire deviner à ceux qui ne connaissent pas la langue d’oc le propos de la pièce. Une table ronde présentée par Michel Roquebert, organisée la veille sur la scène du Théâtre du Capitole, avait réuni autour des auteurs de l’opéra, Jacques Charpentier et René Nelli, Jean Deschamps, Charles Mouly et Jean Duvernoy.

 Depuis 2007, les rencontres de Serres

En 2007, Jean Deschamps et son épouse Michèle souhaitent ouvrir la saison estivale du théâtre en plein air de leur château de Serres (près d’Arques et de Couiza) par une rencontre consacrée à l’histoire de la société médiévale occitane et au catharisme. Ils en confient l’animation et la présentation à leur ami Michel Roquebert qui invite auprès de lui l’historien médiéviste Charles Peytavie et de nombreux autres intervenants au gré des thèmes explorés par ces rencontres publiques dont le succès ne se dément pas (le compositeur Jacques Charpentier, l’historien médiéviste Gauthier Langlois, l’écrivain et poète occitan Franc Bardou et le comédien et metteur en scène Jean-Claude Drouot). Depuis, l’Association des Amis de Jean Deschamps et l’Association Patrimoine de Serres offrent au public une programmation plus étendue. Toujours ouvertes par une première rencontre consacrée aux cathares ou la civilisation occitane, les Rencontres de Serres invitent chercheurs, médecins et scientifiques à venir présenter les résultats de leurs recherches ou leurs interrogations éthiques dans un dialogue ouvert avec le grand public dans un vrai moment partagé de convivialité et de pédagogie populaire.

Michel Roquebert prononce un émouvant hommage à Jean Deschamps au moment de l’inauguration de l’exposition carcassonnaise le 22 juin dernier, en présence de Michèle Deschamps et de Jacques Charpentier.

Charles Peytavie 

A lire:

Jean Deschamps au Festival de la Cité. Vingt ans de création à Carcassonne. Archives Départementales de l’Aude. 2012.


Chroniques nelliennes 3. Lorsque le génie poétique de René Nelli enjambait les Monts d’Olmes, par Franc Bardou.

9 janvier 2012

Lorsque le génie poétique de René NELLI enjambait les Monts d’Olmes.

René Nelli et jacques Charpentier dans les ruines du château de Montaillou (1971). © Jacques Charpentier.

Dernier tenant du nom d’une famille de lointaine origine florentine, René NELLI est né à Carcassonne en 1906. C’est de la même cité audoise qu’il quittera ce monde en 1982. Entre ces deux dates, les études l’auront quelque peu rapproché de Paris, pour une courte année, puis de Toulouse où, sur le tard, il sera chargé d’enseigner, une demi journée par semaine, à l’université de Lettres. Le reste du temps, il était professeur de philosophie dans un lycée de Carcassonne. Toute sa vie intellectuelle s’établira donc dans sa cité natale. Mais pourquoi, demanderez-vous, associer dans ce cas son nom à la belle et secrète terre d’Ariège, et plus exactement aux Monts d’Olmes ? Il faut, pour répondre à cela, considérer plusieurs aspects de son œuvre.

Il se trouve que NELLI fut un éminent chercheur en Littérature Occitane, et qu’il œuvra durant de longues années à la découverte de la voie d’amour pur qu’avaient établie et mise en rimes sublimes les justement illustres troubadours des XIIe et XIIIe siècles, une « voie d’amour pur » qu’ils n’avaient pour autant jamais eux mêmes théorisée ni commentée. Ne se limitant pas à domaine-là d’études et de réflexions, NELLI se fit donc érotologue, étudiant l’évolution de l’idée d’amour depuis les troubadours occitans jusque à ses amis et compagnons d’œuvre, les Surréalistes. Certes, il étudia également les arts et traditions populaires, communément nommées « folklore », et dirigea la savante revue du même nom pendant un demi-siècle.

René NELLI, avec Jean DUVERNOY, Michel ROQUEBERT et Anne BRENON, fut l’un des quatre fondateurs des études cathares, modernes et rigoureuses, permettant de débarrasser ce phénomène spirituel médiéval, alors mal connu, de tout un amoncellement de légendes et d’absurdités se voulant ésotériques. NELLI œuvra à la fondation du Centre d’Etudes Cathares dans l’Aude.

Médiéviste des Lettres occitanes et des courants spirituels dissidents, érotologue, ethnologue, archéologue même, à ses heures, philosophe, penseur et acteur de la renaissance littéraire occitane du XXe siècle, bien sûr, NELLI fut tout cela à la fois, et il le fut brillamment. Ses principales productions savantes sont L’érotique des Troubadours, suivi de Le roman de Flamenca, un art d’aimer occitanien au XIIIe siècle, pour ce qui est de l’histoire  littéraire d’oc ; Ecritures cathares, ainsi que La philosophie du catharisme, comptent parmi les références historiographiques les plus importantes sur ce sujet, même si NELLI est surtout connu pour son petit traité La vie quotidienne des cathares du Languedoc au XIIIe siècle.

Montségur. Dessin original de Max Savy. Livre d'or du château de Bouisse. © Philippe Ramon.

Mais nous passerions complètement à côté de lui sans voir l’essentiel si nous ne nous rendions pas compte de ce qu’il fut par dessus tout : poète, et ce, dans deux langues à la fois, l’occitan et le français. NELLI, aux côtés de Max ROUQUETA, Marcèla DELPASTRE, Miquèu de CAMELAT, Bernat MANCIET, Sully A. PEIRE, marqua durablement l’histoire littéraire des pays d’Oc au XXe siècle. Or c’est en référence aux deux sites «évoqués plus haut, sites liés au drame cathare ariégeois que NELLI établit les plus formidables de ses œuvres poétiques. Ces deux œuvres, que nous évoquons ici, se dressent au cœur palpitant de ce grand courant d’excellence littéraire qui réorienta vers les hauteurs de la modernité universelle la langue encore vivante des troubadours médiévaux et des courageux félibres.

Or il se trouve que deux hauts lieux de la mémoire collective occitane rattachent l’œuvre poétique occitane de NELLI aux Monts d’Olmes.

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Le Centre Joë Bousquet et la ville de Carcassonne rendent hommage au compositeur Jacques Charpentier

11 décembre 2011

Jacques Charpentier. © Ch. Peytavie.

Au mois de juin dernier, l’Association d’Etudes du catharisme / René Nelli a eu l’insigne honneur de recevoir à Bouisse, dans le château de René Nelli, son ami le pianiste, organiste et compositeur Jacques Charpentier. Nous avions ensemble revécu  la naissance de leur profonde complicité et le lent, mais oh combien inspiré, processus de création qui les avaient conduit à présenter au cours du festival d’Aix-en-Provence,  il y a tout juste quarante ans au mois de juillet 1971, leur opéra en langue occitane inspiré par la vie de la châtelaine de Montaillou, Béatris de Planissolas .

Au programme un concert des Etudes Karnatiques pour piano imprégnées de culture musicale hindoue

L’opéra Beatris de Planissolas, oeuvre de deux carcassonnais, n’a jamais été interprété à Carcassonne ! Mais sans doute le sera-t-il un jour… C’est souhaité et souhaitable. En attendant, rendons grâce à l’initiative du Centre Joë Bousquet  pour avoir organisé un hommage dans cette ville à Jacques Charpentier, le dimanche 18 décembre 2011, à 15 heures à l’auditorium de l’ancienne chapelle des Jésuites (rue des Etudes).

A cette occasion, François-Michel Rignol et ses élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional de Perpignan interpréteront un choix de pièces extraites des Etudes karnatiques pour piano de Jacques Charpentier. A l’issue de ce concert, Jean-Claude Perez, député-maire de Carcassonne remettra au compositeur la médaille d’honneur de la ville.

Jacques Charpentier & Philippe Ramon devant le château de Bouisse.© Charles Peytavie.

 Nous ne pouvons qu’inciter tous ceux qui, nombreux, nous ont rejoint à Bouisse en juin dernier ou qui n’avaient pu être des nôtres au cours des ces 3e journées René Nelli, à venir découvrir ces études karnatiques imprégnées de culture musicale hindoue.


3e journée René Nelli 2011. Un beau moment de culture populaire.

14 juillet 2011
Journée René Nelli 2011. © J.-Cl. Peytavie

Nous étions près d’une centaine de personnes, à Bouisse le 25 juin dernier chez René Nelli, accueillis par Elisabeth et Philippe Ramon, le maire de Bouisse, Francis Baron, l’Association « Les Bons vivants » et le conseiller général du canton, Hervé Baro.

Merci à tous, aux organisateurs bénévoles, aux intervenants, Franc Bardou, Charles Peytavie, Jacques Charpentier, Gérard Zuchetto et ses amis musiciens de Troubadours Art Ensemble et aux autres qui ont fait de cette troisième journée une réussite et un beau moment de culture.Il ne s’agissait pas d’une manifestation élitiste, étiolée, limitée à quelques spécialistes mais un vrai moment de partage et d’éducation populaire autour du thème choisi « René Nelli. Mots et Musiques ». Voici rassemblés ci-dessous quelques témoignages photographiques de la première partie de cette journée : l’accueil des participants, cour de l’ancienne école du village et  l’intervention pleine d’émotion et d’élégance de Jacques Charpentier dans la salle à manger du château de Bouisse. Grâce à lui, nous avons pu nous replonger plus de quarante ans en arrière au moment de sa rencontre avec son ami René Nelli et suivre au plus près toutes les étapes de leur collaboration à  l’écriture de Beatris de Planissolas, le premier opéra conçu en langue d’oc, créé au Festival d’Aix-en-Provence le 22 juillet 1971.

Le succès de cette journée – qui n’aurait pu avoir lieu sans le soutien de tous les habitants de Bouisse, des éleveurs et des producteurs du village, et des vignerons de  la cave coopérative de Talairan – nous encourage d’ores et déjà à imaginer avec le concours de tous un prochain rendez-vous le 23 juin 2012.Nous mettrons prochainement en ligne d’autres photographies de cette journée René Nelli 2011, en particulier celles de la très belle intervention de Gérard Zuchetto et des musiciens de Troubadours Art Ensemble.Lire ici le programme de cette 3e journée René Nelli à Bouisse.

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Revue de presse de la 3e journée René Nelli à Bouisse

30 juin 2011

Voici la revue de presse concernant la 3e journée René Nelli. Bonne lecture!

3e journée René Nelli L’Indépendant du Midi, édition de Carcassonne, jeudi 23 juin 2011

3e journée René Nelli L’Indépendant du Midi, édition de  Carcassonne, vendredi 24 juin 2011

3e journée René Nelli L’Indépendant du Midi édition de Carcassonne, samedi 25 juin 2011

3e journée René Nelli La Dépêche du Midi édition de Carcassonne, vendredi 24 juin 2011


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