
Retour en images sur la 5e journée René Nelli au château de Bouisse.
9 juillet 2013
Record d’affluence battu pour la 5e Journée René Nelli

Record d’affluence battu cette année à Bouisse pour la 5e journée René Nelli organisée autour du thème de l’archéologie rêvée de René Nelli. Nous étions un peu plus d’une centaine pour suivre tout au long de ce 30 juin 2013 les interventions de nos conférenciers Charles Peytavie, Franc Bardou, Michel Roquebert et Jean Guilaine.
Merci à tous les bénévoles et partenaires qui ont permis la réussite de ce beau moment de convivialité et de partage des savoirs. Nous vous proposons de revivre en images les temps forts de cette journée mémorable.
Les cathares en kiosque cette semaine dans le magazine L’Express.
13 août 2012
Le magazine L’express de cette semaine (n° 3188, semaine du 8 au 14 août, p. 72-83) propose un excellent dossier sur les cathares et les châteaux du Pays cathare.
A lire sous la plume très agréable de la journaliste Julie Chaizemartin un bel article sur le châteaux du Pays cathare et des éclairages particuliers sur les sites de Carcassonne, Lastours, Arque, Serres, Roquefort, Puivert ou Montségur.
On retrouve dans ce dossier les interventions de nombreux spécialistes ou propriétaires de sites : Michel Roquebert, Anne Brenon, Gauthier Langlois et Charles Peytavie ; Fabrice Chambon, guide de Montségur ; Jean-Louis Gasc, guide au château comtal de Carcassonne ; Arnaud Mignard, propriétaire du château de Puivert ; Michèle Deschamps, propriétaire du château de Serres ; Pierre Clément, propriétaire du château de Roquefort.
Jean Deschamps au Festival de la Cité. Vingt ans de création à Carcassonne. Une exposition est présentée en ce moment et jusqu’à septembre à la Maison des Mémoires à Carcassonne. L’occasion de rappeler ici sa contribution à la mémoire du catharisme.
10 juillet 2012
Depuis le 22 juin et jusqu’au 16 septembre 2012, les Archives départementales de l’Aude consacrent, à Carcassonne une exposition au comédien et metteur en scène Jean Deschamps (1920-2007), créateur du Festival de la Cité et ami de René Nelli, Jacques Charpentier, Charles Mouly et Michel Roquebert. En quelques dates, nous voudrions rappeler ici sa contribution à la mémoire du catharisme et son attachement à la culture occitane.
Né dans le Lot, à Strenquels, le 23 juin 1920, Jean Deschamps, après des études à Cahors, achève une licence de philosophie à l’université de Toulouse, puis s’inscrit d’abord à l’école des Beaux-arts ; il hésite alors à devenir peintre et opte finalement pour le théâtre.Il en sort brillamment du conservatoire en 1940 avec deux premiers prix (tragédie et comédie). A partir de février 1941, il est auditionné et engagé par le fondateur du Théâtre du Forez, Alexandre Arquillière. La troupe, basée à Saint-Etienne, et se veut comme une tentative de décentralisation du théâtre classique en province. Jean Deschamps se voit alors confié tous les premiers rôles tragiques (Le Cid, Ruy Blas, Cinna, Nicomède, Oreste d’Andromaque, Œdipe roi, etc…). Après la guerre, il intègre le Théâtre National du Palais de Chaillot (TNP),puis est engagé en 1950 est engagé par la Compagnie Raymond Hermantier. Cette année-là, ce dernier se voit confier l’organisation du premier Festival d’Art dramatique de Nîmes. La représentation en plein air devant plus de 15 000 spectateurs dans l’amphithéâtre antique de Jules Césarde Shakespeare est un triomphe. La réussite du projet marque profondément le comédien. En 1951, Jean Deschamps intègre le Théâtre National Populaire (TNP), passé sous la direction de Jean Vilar. Dès l’été 1952, il participe à l’aventure du festival d’Avignon.
1955. Jean Deschamps incarne Raymond VI de Toulouse dans les arènes de Nîmes
Jean Deschamps, à Nîmes, dans le rôle du comte Raymond VI de Toulouse, flagellé sur le parvis de Saint-Gilles.© DR.
En 1955, cinq après la première édition, Raymond Hermantier est à nouveau sollicité par la municipalité de Nîmes pour lancer un second Festival d’Art dramatique dans les arènes de Nîmes. On décide d’y jouer Coriolan et à nouveau Jules César de Shakespeare (dans une adaptation de l’écrivain nîmois J.-F. Reille) et d’y créer une pièce toute nouvelle La tragédie des Albigeois (qui deviendra Les Albigeois), écrite par Maurice Clavel et Jacques Panijel. On pense alors rivaliser avec Avignon : quarante acteurs sont descendus de la capitale. Jean Deschamps est choisi pour incarner Raymond VI de Toulouse; Jean-Louis Trintignant sera Raymond-Roger Trencavel, Jean Amadou Simon de Montfort. On remarquera dans des petits rôles : Maurice Pialat, Stéphane Audran, Gérard Blain. Le sujet de la pièce suscite la polémique et les inquiétudes. On fait appel à 30 comédiens régionaux, à 30 élèves des cours de danses locaux, à 120 volontaires et 150 aviateurs de la base voisine qui feront office de figurants. On s’interroge sur le caractère pharaonique de la mise en scène prévue pour ce « western pour évêques » dixit Jean-Louis Barrault. La partition musicale originale qui fera intervenir les instruments traditionnels du Languedoc est confié à Georges Delerue. Elle sera saluée par la critique. Les deux représentations, le samedi 2 et le dimanche 3 juillet 1955, sont au final un énorme succès public et critique. La pièce sera rejouée à Nîmes l’année suivante.
1957. La création du Festival de Carcassonne, le second festival de théâtre de France.
Logo du festival de Carcassonne 1967
Au printemps 1956, Jean Deschamps, « à la recherche d’un lieu de création pour une expérience théâtrale et scénographique », rencontre Jules Fil, maire de Carcassonne, et Georges Guille, président du Conseil général de l’Aude. Il leur propose de créer dans la préfecture leur propre festival d’art dramatique. Il s’engage totalement dans ce projet ; le département et la ville apportent un soutien financier et logistique. Le succès du festival de Carcassonne est presque immédiat. Il devient rapidement, après celui d’Avignon, le second festival de théâtre de France. Ainsi de 1957 à 1964, le nombre de spectateurs augmente de façon régulière. De 5 000 en 1957, on atteint 25 000 en 1964. Le Théâtre d’Eté, compagnie Jean Deschamps est alors la seule compagnie théâtrale française qui crée chaque été 3 ou 4 pièces pour le plein air. Jean Deschamps dirigera le festival de Carcassonne jusqu’en 1974. Le 15 juillet 2006, la ville de Carcassonne, sur proposition du député Jean-Claude Pérez, lui a rendu hommage pour faire du théâtre de la Cité le théâtre Jean Deschamps.
Le 8 juillet 1973, Jean Deschamps donne un interview pour le journal télévisé de 13 heures à l’occasion de l’ouverture du nouveau théâtre de plein air de la Cité, une infrastructure qu’il souhaitait pour pouvoir offrir le théâtre au plus grand nombre. Ce document est visible gratuitement sur le site de l’INA :
1973. Jean Deschamps met en scène Beatris de Planissolas, l’opéra en langue d’oc de René Nelli et Jacques Charpentier, au théâtre du Capitole à Toulouse.
Table ronde sur la scène du Théâtre du Capitole de Toulouse. Avril 1973. De gauche à droite, Jean Duvernoy, André Casanova, Michel Roquebert, Jacques Charpentier, René Nelli et Jean Deschamps.
Le 22 juillet 1972, l’opéra Beatris de Planissolas, premier opéra chanté en langue d’oc, composé par Jacques Charpentier sur un livret de René Nelli est créé au festival d’Aix-en-Provence. Devant le succès public et critique rencontré par cette oeuvre évoquant la confrontation de la châtelaine de Montaillou Béatrice de Planissoles avec l’évêque de Pamiers Jacques Fournier (futur pape Benoît XII), un nouvelle représentation est prévue l’année suivante sur la scène du théâtre du Capitole de Toulouse les 7 et 8 avril 1973. La nouvelle mise en scène est confiée à Jean Deschamps. Dans un article de la Dépêche du Midi paru le 7 avril 1973, il précise que sa mise en scène a été conçue comme une imagerie capable de faire deviner à ceux qui ne connaissent pas la langue d’oc le propos de la pièce. Une table ronde présentée par Michel Roquebert, organisée la veille sur la scène du Théâtre du Capitole, avait réuni autour des auteurs de l’opéra, Jacques Charpentier et René Nelli, Jean Deschamps, Charles Mouly et Jean Duvernoy.
Depuis 2007, les rencontres de Serres
En 2007, Jean Deschamps et son épouse Michèle souhaitent ouvrir la saison estivale du théâtre en plein air de leur château de Serres (près d’Arques et de Couiza) par une rencontre consacrée à l’histoire de la société médiévale occitane et au catharisme. Ils en confient l’animation et la présentation à leur ami Michel Roquebert qui invite auprès de lui l’historien médiéviste Charles Peytavie et de nombreux autres intervenants au gré des thèmes explorés par ces rencontres publiques dont le succès ne se dément pas (le compositeur Jacques Charpentier, l’historien médiéviste Gauthier Langlois, l’écrivain et poète occitan Franc Bardou et le comédien et metteur en scène Jean-Claude Drouot). Depuis, l’Association des Amis de Jean Deschamps et l’Association Patrimoine de Serres offrent au public une programmation plus étendue. Toujours ouvertes par une première rencontre consacrée aux cathares ou la civilisation occitane, les Rencontres de Serres invitent chercheurs, médecins et scientifiques à venir présenter les résultats de leurs recherches ou leurs interrogations éthiques dans un dialogue ouvert avec le grand public dans un vrai moment partagé de convivialité et de pédagogie populaire.
Michel Roquebert prononce un émouvant hommage à Jean Deschamps au moment de l’inauguration de l’exposition carcassonnaise le 22 juin dernier, en présence de Michèle Deschamps et de Jacques Charpentier.
Charles Peytavie
A lire:
Jean Deschamps au Festival de la Cité. Vingt ans de création à Carcassonne. Archives Départementales de l’Aude. 2012.
L’historien Francesco Zambon et le photographe Patrick Courault sont avec Michel Roquebert les invités de la 4e journée René Nelli à Bouisse, le samedi 23 juin 2012.
8 juin 2012Parmi les invités de la 4e journée René Nelli organisée au château de Bouisse le samedi 23 juin prochain, l’AEC a l’honneur de recevoir cette année l’historien italien Francesco Zambon, professeur de philologie à l’Université de Trente, spécialiste des troubadours et des sources cathares, et le photographe Patrick Courault.
En octobre 2009, les deux hommes se rencontraient pour la première fois en Italie. Venu réaliser un reportage photographique sur les cathares, Patrick Courault réalisait un entretien resté inédit du spécialiste italien qui aurait dû être publié début 2010 dans le n°11 du magazine Histoire du catharisme édité alors par le Centre d’Etudes Cathares. A l’occasion de leur venue à Bouisse, il nous a semblé intéressant de vous proposer la transcription de cet entretien qui présente un état des lieux de la recherche sur le catharisme en Italie.
Existe-t-il encore une recherche sur le catharisme en Italie ?
F. Zambon: Je pense que nous sommes dans une époque qui bouge par rapport à la période précédente, où ceux qui s’intéressaient au catharisme en Italie étaient des Allemands, des Français, dont le père Antoine Dondaine qui a découvert, à Florence, des textes fondamentaux sur le catharisme. Les progrès de ces dernières années sont considérables. On peut citer les études du chercheur Raoul Manselli dont nous sommes redevables du seul ouvrage général sur le catharisme en Italie, mais aussi d’autres comme, Grado Giovanni Merlo, Gabriele Zanella, Lorenzo Paolini, Enrico Riparelli…
Port de Desenzano (Italie). © Patrick Courault. Cette cité fut au début du XIIIe siècle le siège d’un évêché cathare italien et le lieu de résidence du théologien cathare Jean de Lugio, auteur du Livre des Deux Principes.
Depuis le début des années 1990 de jeunes chercheurs, souvent des femmes d’ailleurs, sous la direction d’historiens, ont aussi publié sur les sources italiennes. Tout n’est pas défriché. Par exemple, on m’a montré des procès verbaux de l’Inquisition se trouvant à la bibliothèque de Mantoue. Certains documents peuvent être parfois très intéressants, car ils permettent de reconstituer toute la vie, toute l’histoire d’hérétiques comme Armanno Pungilupo. Ils pouvaient être considérés par les gens et même par les autorités ecclésiastiques comme des saints, et lorsque l’on découvrait qu’ils étaient cathares, leurs dépouilles étaient déterrées et leurs os brûlés.
Existe-t-il des rapports difficiles entre l’Eglise romaine et l’histoire du catharisme en Italie ? Les chercheurs sont-ils critiqués ?
F. Zambon: Malheureusement oui ! Malgré le fameux discours du Pape Jean-Paul II qui avait demandé pardon pour les crimes commis par l’Eglise durant son histoire et notamment par l’Inquisition, on trouve, en son sein, des tendances que je définirais comme intégristes. J’ai eu une polémique publiée dans les journaux « Corriere Della Sera » et « la Répubblica » car un des plus importants écrivains catholiques, Vittorio Messori, biographe de Jean-Paul II. Il avait écrit un article à l’occasion de l’anniversaire de la prise de Béziers. Il communiquait sur l’intention de fonder une association catholique anti calomnie qui considèrerait que tous les historiens soutenant que les cathares ont été massacrés par l’église, ne sont que des calomniateurs et qu’il faut rétablir la vérité. Il citait tout un ensemble de pseudo informations sur le catharisme, parfois tirées de sources médiévales, et parfois inventées, et qui lui servait pour présenter le catharisme comme une religion, de violents, d’intolérants, qui ont créé des problèmes, alors que c’est tout le contraire. C’était un article tellement incompréhensible, plein de contre vérité, d’ignorance et par conséquent de déformation de la vérité historique.
Les arènes de Vérone (Italie). © Patrick Courault. 166 Bons hommes et Bonnes femmes du Midi de la France arrêtés à Sirmione y sont brûlés le 13 février 1278.
(…) L’intérêt historique objectif pour le catharisme est récent en Italie. Il y a toujours eu, de la part de l’Eglise, une résistance à ce développement. Et d’autre part, les traces matérielles du catharisme en Italie, même si il a connu un développement aussi important que celui du sud ouest de la France, sont très rares et peu significatives. Donc il n’y a pas eu de légendes, de traditions, de romans qui auraient pu nourrir l’histoire des cathares dans la conscience populaire ou collective. Cela a toujours été un petit chapitre de l’histoire de l’Eglise dont se sont occupés surtout les historiens catholiques et c’est seulement depuis vingt ans que des non catholiques, des historiens, des historiens des religions, commencent à s’intéresser à ce phénomène en soit, indépendamment de l’Eglise.
Parle-t-on des cathares dans les livres d’histoire en Italie ?
F. Zambon : Très peu. En France il y a eu la croisade albigeoise, c’est un fait historique important pour l’histoire de la France et pour l’Europe en général. C’est par ce biais que l’on connaît, plus qu’en Italie, le mot cathares ou albigeois. Les historiens du XIXème siècle, en France, ont fait des ouvrages littéraires sur la croisade, mais en Italie il n’y a rien eu de tout cela. Tout est resté un chapitre secondaire dans l’histoire de l’Eglise.
Francesco Zambon
Francesco Zambon est professeur de philologie et de linguistique romane à l’université de Trente. Depuis 2006, il est membre du conseil d’administration de cette université. Ces principales recherches portent sur le « Livre du Graal » de Robert de Boron et le cycle romanesque du graal, les traités et les rituels cathares, la poésie et les chansons des troubadours et la mystique médiévale. Il a longtemps été correspondant italien de la revue Heresis publiée par le Centre d’Etudes Cathares. Parmi ses nombreux travaux sur le catharisme ou la croisade albigeoise, citons sans être exhaustif :
«L’évêque Foulque dans la « Chanson de la Croisade albigeoise »», dans 1209-1309. Un siècle intense au pied des Pyrénées, sous la direction de Claudine Pailhès, Castanet-Tolosan: Conseil Général de l’Ariège – Archives Départementales, 2010, p. 181-194
«L’interprétation cathare des paraboles évangéliques: les deux arbres, la brebis et la drachme perdues», dans 1209-2009. Cathares: une histoire à pacifier?, sous la direction d’Anne Brenon, Portet-sur-Garonne: Loubatières, 2010, p. 155-169
«Guénon e la leggenda del Graal» dans Esoterismo e religione nel pensiero di René Guénon, A. Iacovella (a cura di), Carmagnola (Torino): Arktos, 2009, p. 41-56
«Le mythe du Graal chez Jean Cocteau et Julien Gracq» dans La mythologie de l’antiquité à la modernité. Appropriation-adaptation-détournement, Rennes: Presses Universitaires de Rennes, 2009, p. 371-382
«I catari e il potere» dans Gli arconti di questo mondo. Gnosi: politica e diritto, Bonvecchio, T. Tonchia (a cura di), Trieste: Università di Trieste, 2000, p. 147-160
«Le catharisme et les mythes du Graal», dans Catharisme: l’édifice imaginaire, Carcassonne: Centre d’Etudes Cathares, 1998, p. 215-243Paratge. Els trobadors i la croada contra els càtars, Barcelona: Columna, 1998
La cena segreta. Trattati e rituali catari, Milano: Adelphi, 1997, 472 p
«La notion de Paratge des troubadours à la ‘Chanson de la Croisade albigeoise’», dans Les voies de l’hérésie. Le groupe aristocratique en Languedoc, Carcassonne: Centre d’Etudes Cathares, coll. Heresis, 1995, vol. III, p. 9-27
Retrouvez toutes les publications de Francesco Zambon sur sa page de présentation sur le site de l’université de Trente : http://www.unitn.it/dsllf/8390/francesco-zambon

Patrick Courault. © Jacques Jany.
Patrick Courault est photographe. Normand au passé de marin, il s’est d’abord spécialisé dans la photographie aérienne des rivages et plus particulièrement ceux des côtes de Normandie entre le Tréport et le Mont Saint-Michel. Sa recherche permanente des lumières, a séduit, et lui a valu de publier douze livres préfacés par l’historienne Régine Pernoud, l’écrivain Didier Decoin de l’Académie Goncourt ou l’écrivain Frédéric Lasaygues. Depuis l’an 2000, il étend sa zone de travail au Grand Ouest ainsi qu’à l’Europe, notamment les Balkans et le Midi de la France sur les traces des bogomiles et des cathares.
Retrouvez les photographies et les livres de Patrick Courault sur son site internet : http://www.courault.org/nc.html
Publié par aecnelli 



Pour la 5e année consécutive, retrouvez votre rendez-vous annuel dédié à la mémoire de l’historien et poète René Nelli à Bouisse (Aude), au cœur des Corbières.











En 2007, Jean Deschamps et son épouse Michèle souhaitent ouvrir la saison estivale du théâtre en plein air de leur château de Serres (près d’Arques et de Couiza) par une rencontre consacrée à l’histoire de la société médiévale occitane et au catharisme. Ils en confient l’animation et la présentation à leur ami Michel Roquebert qui invite auprès de lui l’historien médiéviste Charles Peytavie et de nombreux autres intervenants au gré des thèmes explorés par ces rencontres publiques dont le succès ne se dément pas (le compositeur Jacques Charpentier, l’historien médiéviste Gauthier Langlois, l’écrivain et poète occitan Franc Bardou et le comédien et metteur en scène Jean-Claude Drouot). Depuis, l’Association des Amis de Jean Deschamps et l’Association Patrimoine de Serres offrent au public une programmation plus étendue. Toujours ouvertes par une première rencontre consacrée aux cathares ou la civilisation occitane, les Rencontres de Serres invitent chercheurs, médecins et scientifiques à venir présenter les résultats de leurs recherches ou leurs interrogations éthiques dans un dialogue ouvert avec le grand public dans un vrai moment partagé de convivialité et de pédagogie populaire.



La 4e journée René Nelli aura lieu dans les Corbières au château de Bouisse (Aude) le samedi 23 juin 2012. Le thème choisi par les organisateurs cette année : 
