En cette rentrée 2017, l’AEC vous propose samedi 25 février 2017 une conférence inédite de l’historien médiéviste Gauthier Langlois : Les frères Abban, des occitans à l’assaut de Montségur.

14 février 2017

Samedi 25 février 2017. En cette rentrée 2017, l’AEC / René Nelli vous propose une conférence inédite de l’historien médiéviste Gauthier Langlois:

Les frères Abban, des occitans à l’assaut de Montségur

Auditorium de la chapelle des Jésuites à Carcassonne, 14 h 30, entrée libre et gratuite.

chavalier-raimond-abbanDans la première moitié du XIIIe siècle alors que la majorité des chevaliers occitans s’engage dans une résistance contre l’Église catholique et le roi, Raimond, Guilhem et Bérenger Abban, trois frères originaires d’Albi, font volontairement un choix politique et religieux très différent. Au service du roi de France ils participent à toutes les opérations militaires menées contre les rebelles et les cathares : les sièges de Cordes (1227) et Toulouse (1228), la défense de la Cité de Carcassonne assiégée par Trencavel (1240), le siège de Montségur (1243-1244), la prise de Quéribus (1255). Leur engagement indéfectible aux côtés du roi en Languedoc et en Terre Sainte leur attire l’hostilité de faidits tels que le farouche Chabert de Barbaira ; mais aussi, à l’opposé, l’amitié du valeureux Olivier de Termes. Leur fidélité au roi leur vaut l’attribution de seigneuries dans les Corbières et leur accession au rang de baron de la sénéchaussée aux côtés des Lévis ou des Voisins. Les Abban sont représentatifs de ces occitans qui, par opportunisme ou sincérité, font au cours du XIIIe siècle une belle carrière au service du roi.

Image : un baron des Corbières, le chevalier Raimond Abban, représenté sur un plafond peint de la fin du XIIIe siècle à Lagrasse. (photo Jean-Pierre Sarret / Maison du Patrimoine de Lagrasse).

 

 


Samedi 3 Octobre à Laurac (Aude). Journée de conférences autour du catharisme et de la Croisade albigeoise.

28 septembre 2015
Laurac. Photo Franc Bardou.

Laurac. Photo Franc Bardou.

Samedi 3 octobre 2015, le village de Laurac (près de Castelnaudary) accueille une grande journée de conférences grand public sur le thème de la Croisade albigeoise et du catharisme. A l’initiative de Paul Duffy, archéologue irlandais, biographe du comte d’Ulster Hugues II de Lascy, croisé irlandais, venu rejoindre la Croisade de Simon de Montfort en 1209 et devenu pendant au moins neuf ans seigneur de Laurac et de Castelnaudary, cette journée va faire le point sur le parcours de ce seigneur irlandais et présenter le Languedoc au temps de la Croisade.

Au cours de cette journée, vous pourrez assister aux conférences de Paul Duffy, Pilar Jimenez, Florence Guillot, Charles Peytavie, Jean Catalo, Gauthier Langlois et Lucien Ariès.

Sera présentée également toute la journée une exposition retraçant le parcours du seigneur Hugues II de Lascy depuis ses terres irlandaises jusqu’à Carcassonne, Laurac, Castelnaudary et Toulouse. Sera évoquée son rôle déterminant dans la vie religieuse du Lauragais à travers son soutien au futur saint Dominique et aux chevaliers Hospitaliers et la manière dont il sera chassé de Laurac et Castelnaudary en 1221 par le jeune comte de Toulouse. Rentré en Irlande, il retrouve son comté d’Ulster et fera la paix avec la Couronne anglaise jusqu’à sa mort en 1242. L’intégration de Laurac et Castelnaudary dans le comté de Toulouse en 1229 à la faveur du traité de Paris l’empêchera de revendiquer ses terres languedociennes.

Accès aux conférences gratuit, Mairie de Laurac, à partir de 10 h jusqu’à 17 h.

Entrée libre et gratuite
Pour réserver une place veuillez contacter le 04 68 78 12 61

Lieu du colloque: Mairie de Laurac, Place Blanche de-Laurac, à l’entrée du village.

Les organisateurs du colloque ont prévu un buffet froid pour le déjeuner (prix environ 10 euros par personne).

La Réservation est nécessaire sur le numéro 04 68 78 12 61

Venir découvrir, le 3 octobre 2015 dans le charmant village de Laurac-le-Grand, l’histoire peu connue du comte d’Ulster en Lauragais pendant la croisade des Albigeois, les lieux et personnes qu’il a côtoyés, à travers une exposition  et un colloque d’archéologues et d’historiens.

De Carrickfergus à Carcassonne.

  • 10:00 François STEENKESTE : Allocution d’ouverture
  • 10:10 Paul DUFFY : De Carrickfergus à Carcassonne – Le Comte d’Ulster en Lauragais
  • 10:50 Pilar JIMENEZ : Origines et implantation de l’Eglise des bons hommes en Languedoc
  • 11:30 : Pause
  • 11:40 Florence GUILLOT : La fortification de Montréal-de-Sos (Ariège-Pyrénées) de la Croisade aux lendemains du traité de Corbeil
  • 12:20 Charles PEYTAVIE : Éléments sur la genèse d’un mythe historique et littéraire – le souvenir de dame Guiraude de Laurac
  • 13:00 : Déjeuner
  • 14:00 Jean CATALO : Eléments du système fossoyé du Château Narbonnais de Toulouse, fin XIIe-XIIIe siècles
  • 14:40 Gauthier LANGLOIS : Les sceaux de Simon de Montfort, un itinéraire politique
  • 15:20 Lucien ARIES : La victoire des occitans à la bataille de Baziège de 1219
  • 16:00 : Fin du colloque.
Laurac. Photo Franc Bardou.

Laurac. Photo Franc Bardou.

 

 


Une conférence à Toulouse sur la bataille de Muret, lundi 15 avril 2013, à 18 heures, salle du Sénéchal, près du Capitole.

14 avril 2013

Lundi 15 avril à 18 heures, la Société Toulousaine d’Etudes Médiévales organise une conférence sur la bataille de Muret intitulée:

La bataille de Muret: Jeudi 12 Septembre 1213

par Georges Passerat, professeur d’histoire médiévale à l’institut catholique de Toulouse, Mainteneur des Jeux Floraux de Toulouse

raimondVIDans les anniversaires douloureux de la croisade albigeoise, la date de du 15 septembre 1213 reste comme le souvenir d’une amère défaite. La plaine de Muret, entre la Louge et la Garonne,a vu l’anéantissement des troupes occitano-catalanes par l’armée des croisés du Nord. Tout s’est joué dès le début et la mort brutale du roi Pierre II d’Aragon a sonné le glas de tout espoir de voir naître un état occitano-catalan, établi sur les deux versants des Pyrénées. Cet épisode célèbre représente un tournant décisif dans l’histoire des relations entre les Comtes de Toulouse, la Couronne d’Aragon, le Roi de France et le pape. La non intervention des toulousains et des troupes de Raymond VI laisse une impression de malaise. Une longue préparation idéologique a poussé les protagonistes à engager cette bataille, qui n’était pas perdue d’avance et où, finalement, s’est joué le destin de Toulouse et de toute la nation occitane. Le retentissement et les suites de cette défaite continuent d’agiter les esprits, malgré les 800 ans qui nous séparent des événements. Les témoins de cette époque sont nombreux à nous avoir laissé un récit détaillé des combats, tout en nous livrant les sentiments des riverains de la Garonne en ce début du 13° siècle.

Entrée 5 euros. Etudiants : 2 euros.

Renseignements : http://www.etudes-medievales.org/stem/index.php


Un irlandais seigneur de Laurac et de Castelnaudary pendant la Croisade albigeoise. Une conférence proposée par l’association L’ARBRE à Baziège, vendredi 19 avril 2013, à 21 heures.

8 avril 2013

Hugues de Lacy (v.1176-1242) , un irlandais seigneur de Castelnaudary et de Laurac.

Expulsé d’Irlande par Jean sans Terre,  le seigneur irlandais Hugues III de Lacy rejoint l’armée de la Croisade albigeoise dès 1209. Après avoir choisi de rester dans le Midi à la suite de la prise de Carcassonne, il entre dans le conseil de Simon de Montfort et reçoit de sa part la seigneurie de Laurac, puis celle de Castelnaudary à la suite de la bataille qui oppose les croisés aux troupes des comtes de Toulouse et de Foix en 1211. D’après le poète Guillaume de Tudèle, c’est même lui qui suggère à Montfort d’attendre les Toulousains dans la place chaurienne. Il accompagnera ainsi Montfort dans bien des combats, en particulier sur le champ de  bataille de Muret (1213) et au cours du siège de Toulouse (1217-1218). Durant cette période, il est aussi un des principaux soutiens du monastère de Prouille fondé en Lauragais par le futur saint Dominique. Après 1218, il apporte son aide à Amaury de Montfort, participe à la bataille de Baziège (1219) mais décide finalement de partir du Midi en 1221 quand il obtient l’autorisation de regagner l’Angleterre.

Paul Duffy, directeur de l’association Grassroots Archéology et membre de l’Institut of Archaeologists of Ireland, vous propose de découvrir les grandes étapes de la vie de ce grand seigneur irlandais, premier comte d’Ulster devenu seigneur seigneur de Laurac et de Castelnaudary par la grâce des Montfort, père et fils. Il reviendra aussi sur les liens politiques qui unissaient leurs deux dynasties et leurs intérêts communs dans les conflits qui secouent alors l’Europe du début du XIIIe siècle.

Cette conférence,est proposée par l’association L’ARBRE, vendredi 19 avril 2013 à 21 heures, Espace culturel la Coopé, allées Paul Marty à Baziège. Entrée 2 euros.

A 22 h 30, la conférence sera suivie par la présentation du Dictionnaire étymologique des noms de lieux, ruisseaux et rivières entre Aude et Garonne, nouveau livre de Lucien Ariès.


Retour en images sur la journée découverte de Toulouse (2): la maison de l’Inquisition.

30 mars 2012

Entrée de la maison de l'Inquisition. © Charles Peytavie

Après la visite des vestiges de l’ancien Château Narbonnais, les adhérents de l’AEC présents à Toulouse le 10 mars dernier, on put découvrir d’autres lieux chargés d’histoire autour de la place du Salin à commencer par la maison de l’Inquisition.

Cette maison était à l’origine la propriété de la famille Seilan. Son nom vient probablement de la localité de Seilh (Haute-Garonne). Au XIIe siècle, les Seilan sont des hommes du comte de Toulouse. Bernard Seilan et Guillaume Seilan sont viguiers du prince toulousain dans la cité mais la famille ne semble pas faire partie de l’oligarchie locale dans laquelle se recrutent à la fin du siècle les consuls de la cité. En 1188, un certain Pierre Seilh au service du comte Raymond V est capturé par les hommes de Richard Coeur de Lion, lequel ne ménage pas sa peine pour le faire libérer. S’agit-il déjà du futur compagnon de Dominique Guzman et futur inquisiteur de Toulouse? Difficile à dire. En 1235, le comte Raymond VII de Toulouse parlant de l’inquisiteur  dit qu’il avait été « de la cour de ses pères ». Mais cela ne lève pas le doute. Il faut attendre un acte de 1207 pour être sûr d’être en présence de celui qui allait abandonner son patrimoine au futur saint Dominique.

Dès que celui-ci s’installe dans Toulouse réconciliée en 1215, son projet religieux s’appuie sur l’aide de Pierre Seilan. Entre le 7 avril 1214 et le 25 avril 1215, celui-ci abandonne le service du comte vaincu par l’Eglise pour rejoindre la mission de prédication que Dominique entend mettre sur pied dans la cité toulousaine. Au début du XIVe siècle, le dominicain Bernard Gui rapportait que Pierre Seilan aimait à dire que  » ce n’était pas l’Ordre dominicain qui l’avait reçu mais lui qui avait reçu l’Ordre dans ses maisons à lui« . Lorsqu’en 1216, les compagnons de Dominique quittent la maison de Pierre Seilan près du Château Narbonnais pour l’église de Saint-Rome, ils conservent  en leur possession leur premier lieu de séjour toulousain. En 1233, elle devient le siège de l’inquisition toulousaine et y demeure jusqu’en 1575, date à laquelle le tribunal inquisitorial est transféré aux Jacobins.

Une partie du groupe de l'AEC s'apprête à visiter la maison de l'Inquisition. © J.-Cl. Peytavie.

L’ancienne maison dominicaine est alors transformé en vicariat observant chargé de l’apostolat dans le quartier. Mais les bâtiments se délabrent. En 1627,  renonçant à les restaurer, les Dominicains toulousains entreprennent la restauration complète du lieu qui est désormais dénommé « couvent de l’Inquisition« . En 1648, on démolit ainsi l’Audience ou Salle des Jugements du tribunal de l’Inquisition. A la place, on choisit de bâtir une grande chapelle rectangulaire dont le mur sud se confond avec le rempart romain de la ville et la tour saint-Dominique en partie conservée. Cette chapelle du XVIIe siècle est devenue aujourd’hui l’auditorium Bruno de Solages de la faculté de théologie. Le magnifique  plafond peint racontant la vie de saint Dominique est l’oeuvre du  frère Balthasar-Thomas Montcornet (1630-1716).

Le plafond peint de la chapelle de la maison de l'Inquisition. XVIIe siècle. © Franc Bardou.

En 1771, le chapitre nationale des Dominicains décident de supprimer le vicariat, cédant aux instances de l’archevêque de Toulouse Loménie de Brienne (1763-1788) qui trouvait son nom de couvent de l’Inquisition « trop odieux dans un siècle aussi éclairé et sous un monarque aussi juste« . La maison devient alors la propriété de deux épiciers de Toulouse, les frères Combes qui l’utilisent comme dépôts. Il faut attendre 1821 pour qu’une nouvelle communauté religieuse s’installe dans les murs, à savoir des Trappistes catalans venus de Perpignan. Ils sont remplacés dès l’année suivante par des prêtres des Missions de France ou Missionnaires de France, puis en 1832 par les Jésuites. Viennent ensuite en 1860 les religieuses de Marie-Réparatrices obligées de quitter les lieux en 1901 avant d’y revenir en 1932. En 1989,  les soeurs vendent l’aile orientale de la maison et l’ancienne chapelle du XVIIe siècle à l’Institut catholique de Toulouse qui y transfère sa Faculté de théologie. L’année suivante, les Dominicains rachètent le reste de l’ancienne maison Seilan; ils l’ouvrent  au public à l’automne 1993.

On peut y voir la chambre dite de « saint Dominique », des souvenirs du Père Lacordaire, restaurateur de l’Ordre en France au XIXe siècle et six panneaux peints du XVIIIe siècle racontant la vie de Dominique longtemps attribués à tort semble-t-il à Balthasar Montcornet.

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Retour en images sur la journée découverte de l’AEC à Toulouse (1).

27 mars 2012

Rendez-vous de l'AEC, place du salin à Toulouse. © Franc Bardou.

Samedi 10 mars 2012, les membres de l’AEC se sont réunis place du Salin à Toulouse pour une première demi-journée consacrée à la visite du « quartier royal » de Toulouse. Au programme de la matinée, les vestiges exceptionnels du Château Narbonnais, l’ancien château comtal devenu palais royal de la ville de Toulouse (aujourd’hui palais de justice de Toulouse), la maison de l’Inquisition et la découverte de plusieurs lieux de mémoire liés à l’histoire du catharisme et de la croisade albigeoise comme les vestiges de l’ancienne prison des Emmurats. Première destination au programme de cette belle journée conçue par Michel Fraysse, les vestiges du Château Narbonnais. En 2005, à l’occasion de la restructuration du palais de justice de Toulouse, une équipe de l’Institut national de recherche archéologiques préventives (Inrap) a mis au jour les vestiges de la forteresse médiévale des comtes de Toulouse. Il est désormais possible de les découvrir en parcourant la crypte archéologique se situant sous le niveau principal du nouveau palais de Justice.

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L’AEC / René Nelli fait sa rentrée à Toulouse. Première journée découverte le samedi 10 mars 2012.

20 février 2012

L’Association d’études du catharisme / René Nelli  a le plaisir de vous convier à  sa nouvelle journée découverte, le samedi 10 mars 2012, sur les pas des cathares à Toulouse.

Au cours de cette journée, dont le programme  a été élaboré par notre ami Michel Fraysse, nous vous proposons de découvrir la crypte archéologique du Palais de justice de Toulouse à la découverte des vestiges de l’ancien château des comtes de Toulouse, le fameux château Narbonnais, puis de visiter la maison Seilhan, berceau de l’Ordre des frères Prêcheurs à partir de 1215 et siège de l’inquisition toulousaine entre 1233 et 1648.

Fondation du château Narbonnais. Crypte archéologique du Palais de justice de Toulouse. © Philippe Ramon.

Nous vous amènerons aussi, entre la place du Salin et l’emplacement de l’ancienne porte Montolieu, sur la trace des lieux marqués par le souvenir du grand siège de Toulouse de 1217-1218 et la mort de Simon de Montfort devant les murs de cette cité en juin 1218.

Entrée de la maison Seilhan à Toulouse. © Charles Peytavie.

L’après-midi, nous vous invitons à assister à la conférence inédite de Charles Peytavie consacrée à l’affaire Pierre Maurand (1178)et au débuts du catharisme à Toulouse dans la seconde moitié du XIIe siècle. Vous découvrirez cette époque qui précède la Croisade albigeoise quand la ville de Toulouse était déclarée « mère de l’hérésie ». Cette conférence aura lieu à l’Auditorium de Maison de l’Avocat, 13 rue des fleurs (près de la place du salin) à partir de 14 h 30.

Rez-de-chaussée de la Maison Maurand à Toulouse. © Charles Peytavie.

A la suite de cette conférence, nous irons découvrir les vestiges de la Maison Maurand et exceptionnellement visiter son rez-de-chaussée. Nous terminerons cette journée par une évocation in situ du rôle de l’abbaye de Saint-Sernin de Toulouse dans la lutte contre le catharisme au XIIe et XIIIe siècles.

Retrouvez-ci-dessous le bulletin d’inscription et le programme de cette journée dans le fichier PDF ci-joint:

PROGRAMME  journée AEC/René Nelli à Toulouse, le 10 mars 2012

Mais attention, dépêchez-vous de vous inscrire ! Pour des raisons d’organisation (l’accès à la crypte archéologique et à la maison Seilhan commenté par des guides conférenciers professionnels est limité), nous avons dû fixer le nombre d’inscrits à cette journée à 54 personnes !

Aussi ne tardez pas à nous retourner vos bulletins d’inscription !