En cette rentrée 2017, l’AEC vous propose samedi 25 février 2017 une conférence inédite de l’historien médiéviste Gauthier Langlois : Les frères Abban, des occitans à l’assaut de Montségur.

14 février 2017

Samedi 25 février 2017. En cette rentrée 2017, l’AEC / René Nelli vous propose une conférence inédite de l’historien médiéviste Gauthier Langlois:

Les frères Abban, des occitans à l’assaut de Montségur

Auditorium de la chapelle des Jésuites à Carcassonne, 14 h 30, entrée libre et gratuite.

chavalier-raimond-abbanDans la première moitié du XIIIe siècle alors que la majorité des chevaliers occitans s’engage dans une résistance contre l’Église catholique et le roi, Raimond, Guilhem et Bérenger Abban, trois frères originaires d’Albi, font volontairement un choix politique et religieux très différent. Au service du roi de France ils participent à toutes les opérations militaires menées contre les rebelles et les cathares : les sièges de Cordes (1227) et Toulouse (1228), la défense de la Cité de Carcassonne assiégée par Trencavel (1240), le siège de Montségur (1243-1244), la prise de Quéribus (1255). Leur engagement indéfectible aux côtés du roi en Languedoc et en Terre Sainte leur attire l’hostilité de faidits tels que le farouche Chabert de Barbaira ; mais aussi, à l’opposé, l’amitié du valeureux Olivier de Termes. Leur fidélité au roi leur vaut l’attribution de seigneuries dans les Corbières et leur accession au rang de baron de la sénéchaussée aux côtés des Lévis ou des Voisins. Les Abban sont représentatifs de ces occitans qui, par opportunisme ou sincérité, font au cours du XIIIe siècle une belle carrière au service du roi.

Image : un baron des Corbières, le chevalier Raimond Abban, représenté sur un plafond peint de la fin du XIIIe siècle à Lagrasse. (photo Jean-Pierre Sarret / Maison du Patrimoine de Lagrasse).

 

 


Samedi 3 Octobre à Laurac (Aude). Journée de conférences autour du catharisme et de la Croisade albigeoise.

28 septembre 2015
Laurac. Photo Franc Bardou.

Laurac. Photo Franc Bardou.

Samedi 3 octobre 2015, le village de Laurac (près de Castelnaudary) accueille une grande journée de conférences grand public sur le thème de la Croisade albigeoise et du catharisme. A l’initiative de Paul Duffy, archéologue irlandais, biographe du comte d’Ulster Hugues II de Lascy, croisé irlandais, venu rejoindre la Croisade de Simon de Montfort en 1209 et devenu pendant au moins neuf ans seigneur de Laurac et de Castelnaudary, cette journée va faire le point sur le parcours de ce seigneur irlandais et présenter le Languedoc au temps de la Croisade.

Au cours de cette journée, vous pourrez assister aux conférences de Paul Duffy, Pilar Jimenez, Florence Guillot, Charles Peytavie, Jean Catalo, Gauthier Langlois et Lucien Ariès.

Sera présentée également toute la journée une exposition retraçant le parcours du seigneur Hugues II de Lascy depuis ses terres irlandaises jusqu’à Carcassonne, Laurac, Castelnaudary et Toulouse. Sera évoquée son rôle déterminant dans la vie religieuse du Lauragais à travers son soutien au futur saint Dominique et aux chevaliers Hospitaliers et la manière dont il sera chassé de Laurac et Castelnaudary en 1221 par le jeune comte de Toulouse. Rentré en Irlande, il retrouve son comté d’Ulster et fera la paix avec la Couronne anglaise jusqu’à sa mort en 1242. L’intégration de Laurac et Castelnaudary dans le comté de Toulouse en 1229 à la faveur du traité de Paris l’empêchera de revendiquer ses terres languedociennes.

Accès aux conférences gratuit, Mairie de Laurac, à partir de 10 h jusqu’à 17 h.

Entrée libre et gratuite
Pour réserver une place veuillez contacter le 04 68 78 12 61

Lieu du colloque: Mairie de Laurac, Place Blanche de-Laurac, à l’entrée du village.

Les organisateurs du colloque ont prévu un buffet froid pour le déjeuner (prix environ 10 euros par personne).

La Réservation est nécessaire sur le numéro 04 68 78 12 61

Venir découvrir, le 3 octobre 2015 dans le charmant village de Laurac-le-Grand, l’histoire peu connue du comte d’Ulster en Lauragais pendant la croisade des Albigeois, les lieux et personnes qu’il a côtoyés, à travers une exposition  et un colloque d’archéologues et d’historiens.

De Carrickfergus à Carcassonne.

  • 10:00 François STEENKESTE : Allocution d’ouverture
  • 10:10 Paul DUFFY : De Carrickfergus à Carcassonne – Le Comte d’Ulster en Lauragais
  • 10:50 Pilar JIMENEZ : Origines et implantation de l’Eglise des bons hommes en Languedoc
  • 11:30 : Pause
  • 11:40 Florence GUILLOT : La fortification de Montréal-de-Sos (Ariège-Pyrénées) de la Croisade aux lendemains du traité de Corbeil
  • 12:20 Charles PEYTAVIE : Éléments sur la genèse d’un mythe historique et littéraire – le souvenir de dame Guiraude de Laurac
  • 13:00 : Déjeuner
  • 14:00 Jean CATALO : Eléments du système fossoyé du Château Narbonnais de Toulouse, fin XIIe-XIIIe siècles
  • 14:40 Gauthier LANGLOIS : Les sceaux de Simon de Montfort, un itinéraire politique
  • 15:20 Lucien ARIES : La victoire des occitans à la bataille de Baziège de 1219
  • 16:00 : Fin du colloque.
Laurac. Photo Franc Bardou.

Laurac. Photo Franc Bardou.

 

 


En librairie. Les actes du colloque « Le temps de la bataille de Muret.12 septembre 1213  » sont actuellement disponibles en librairie.

6 février 2015

img413Les actes du colloque « Le temps de la bataille de Muret. 12 septembre 1213 » sont actuellement disponibles en librairie ou   sur commande auprès de la Fédération Historique de Midi-Pyrénées.

SOMMAIRE

Conférence :

Martin ALVIRA CABRER : Muret 1213, réflexions sur une bataille perdue.

La bataille :

Michel ROQUEBERT : Les fondements juridiques de l’intervention du roi Pierre II d’Aragon sur le théâtre de la croisade albigeoise.

Jean-Louis BIGET : Anthropologie de la bataille médiévale : le cas de Muret.

Muret, sa position en Comminges et en pays toulousain :
Espaces et hommes au début du XIIIe siècle

Christian MONNIER : La physionomie de Muret à l’époque médiévale et son évolution.

Yann HENRY : De l’Antiquité au Moyen-Age : origines et mutations du peuplement dans la plaine de Muret.

Jean-Michel LASSURE : La Garonne à Muret.

Gérard PRADALIE : Salles et la porte de Salles.

Henri AMEGLIO : Le site de la bataille de Muret : découvertes archéologiques, 1843-1984.

Eric TRANIER et Henri MOLET : À la recherche des traces du champ de bataille de Muret : les opérations archéologiques « Petit-Joffréry » et « Grand-Joffréry » (2011-2013).

Les royautés et les principautés : enjeux politiques et juridiques :

Patrick DE LATOUR : Bernard IV, obligé d’Alphonse le Chaste et vassal de Pierre le Catholique (1176-1213).

Martin DE FRAMOND : Bannières, milices urbaines et armoiries dans les vicomtés « aragonaises » de Millau et Gévaudan avant Muret.

Sergi GRAU TORRAS : La législation contre l’hérésie dans la couronne d’Aragon au temps du roi Pierre II d’Aragon.

Josep SERRANO DAURA : L’Assemblée de Paix et de Trêve jusqu’au règne de Pierre 1er de Catalogne et son évolution vers la Cour générale.

Nicolas LEROY : La croisade albigeoise dans ses confins orientaux : les répercussions de Muret sur la Provence rhodanienne et le Languedoc oriental.

Thierry PECOUT : La mort de Pierre II et l’émergence d’une principauté en Provence.

img414Société :

Guy-Pierre SOUVERVILLE : Les fondations ecclésiastiques en Comminges, du Nébouzan au Pays de Touges, aux XIIe et XIIIe siècles. Sources et documents.

Pierre VIDAL : Hospitaliers et templiers en Muretain, des premiers établissements (début XIIe s.) aux premières bastides (milieu XIIIe s.) : réseaux de pouvoirs et organisation de l’espace.

René SOURIAC : Bernard IV de Comminges en ses villes maîtresses : les coutumes de Muret (1203), et de Saint-Gaudens (1202).

Claudine PAILHES : Née de la croisade, la « Terre du Maréchal ».

Magali BAUDOUIN : Les vicomtes de Labarthe et la Barousse au début du XIIIe siècle.

Charles PEYTAVIE : Les seigneurs de Penne d’Albigeois et les évènements de la Croisade albigeoise. Les ambitions politiques et stratégiques d’un lignage méridional en temps de crise.

Culture :

Michel BANNIARD : Les enjeux langagiers d’une défaite : la mutation d’un paradigme.

Marjolaine RAGUIN : Langues et identités dans la partie anonyme de lachanson de la Croisade albigeoise.

Robert VINAS : L’image du roi Pierre d’Aragon dans le « Livre des faits » de son fils, le roi Jaume 1er.

Art et représentations :

Daniel CAZES : L’art dans les pays de Toulouse, Comminges et Foix au temps de la bataille de Muret.

Quitterie CAZES : Toulouse et la Catalogne à la fin du XIIe siècle : le « troisième atelier » de la Daurade.

Emmanuel GARLAND : La peinture murale au XIIIe siècle. Contribution à l’étude du décor peint des églises de Montsaunès et de Castillon-en-Couserans.

Hélène LAUG : L’architecture de l’église Saint-Jacques de Muret, du XIIe au XVIe siècle.

Christophe MARQUEZ : De l’iconographie de Simon de Montfort.

Enjeu de mémoire ? Visions, perceptions et interprétations :

Bernard MONTAGNES op. : Histoire et légende : Saint-Dominique à Muret ?

Pierre-Jean SOURIAC : Les enjeux mémoriels de la croisade albigeoise au temps des guerres de Religion.

Georges PASSERAT : Mary Lafon (1810-1884), traducteur de la Cansode la Crosada.

Rémy PECH : Muret 1913 : une fête félibréenne pimentée de politique.

René SOULA : Les célébrations de la bataille de Muret au XXe siècle : conflits de l’histoire et de la mémoire.

Jean-Pierre AMALRIC : La bataille de Muret vue d’Espagne : entre Histoire et Mémoire historique.

André DUPUY : Résonnances contemporaines d’une défaite : témoignage d’un occitanisme.

Conclusion par Martin AURELL.

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Le colloque sur le temps de la bataille de Muret a débuté hier avec les interventions très appréciées de Martin Alvira Cabrer, Jean-Louis Biget et Michel Roquebert.© Ch. Peytavie. – à Muret. Vendredi 13 septembre 2013.

Bulletin de commande auprès de la Fédération historique Midi-Pyrénées :

Cliquer pour accéder à Muret_COMMANDE.pdf

 


Les 7e Rencontres de Serres débutent demain 10 juillet à 18 h 30 avec une intervention sur la bataille de Muret.

9 juillet 2013

Serres rencontre 2009Les 7e Rencontres de Serres proposées par Michèle Deschamps et l’association Patrimoine de Serres débutent demain, le 10 juillet 2013, à 18 h 30 avec une intervention sur la bataille de Muret (1213) avec Franc Bardou et Charles Peytavie. Entrée libre.

Mercredi 10 Juillet à 18 h 30 : C. PEYTAVIE et F. BARDOU
 » À l’occasion du 8e centenaire de la bataille de MURET (1213). Une évocation à travers les troubadours et les chroniques du temps »

Franc Bardou est écrivain occitan, spécialiste des troubadours et de l’œuvre de René Nelli. Il est également maître ès Jeux de l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse.
Charles Peytavie est historien médiéviste, spécialiste du catharisme et de la Croisade albigeoise.

La bataille de Muret, le 12 septembre 1213, a été l’un des tournants majeurs de la Croisade albigeoise, guerre sainte lancée en 1209 par le pape Innocent III pour lutter contre les hérétiques et leurs soutiens. En mettant fin aux espoirs nés quelques mois plus tôt à Toulouse à travers la constitution d’une Grande Couronne d’Aragon transpyrénéenne autour du roi Pierre II, elle a aussi changé l’histoire européenne. Les deux intervenants de la prochaine rencontre de Serres conjugueront leurs spécialités et leurs talents pour nous faire revivre ces quelques mois qui ont précédé la bataille et ces quelques heures qui bouleversé l’histoire du sud de l’Europe. Pour ce faire, ils donneront la parole aux chroniqueurs et aux troubadours qui ont commenté ce choc qui devait rebattre durablement les cartes géopolitiques de leur temps.

Jeudi 11 Juillet à 20 h 30 : HENRY DE LUMLEY
 » La Montagne sacrée du Mont Bégo – Préoccupation économique et mythes cosmogoniques des premiers peuples métallurgistes des Alpes Méridionales  »

Lundi 15 Juillet à 20 h 30: FREDDY MARTY
« Minéraux atypiques et exceptionnels : Aude et Pyrénées orientales »

Mercredi 17 Juillet à 20 h 30 : JEAN GUILAINE
« L’affaire TEVIEC et la violence dans la Préhistoire »

Vendredi 19 Juillet à 20 h 30 : JEAN CLOTTES
« La grotte CHAUVET, chef d’œuvre des Temps Glaciaires »

Samedi 20 Juillet à 20 h 30: MICHEL CHEVALIER
 » Le numérique est-il un art ?

Tout le programme en pdf ici:

http://www.paysdecouiza.fr/site/wp-content/uploads/LES-RENCONTRES-DE-SERRES-2013.pdf


La Fédération historique de Midi-Pyrénées organise trois jours de congrès consacrés au temps de la bataille de Muret (1213).

18 juin 2013

muret

Les 13-14 et 15 septembre 2013, à Muret (Haute-Garonne),

la Fédération historique de Midi-Pyrénées organise sous la responsabilité de la Société du Patrimoine du Muretain et de la Société des Études du Comminges son 61e congrès :

Le temps de la bataille de Muret
(12 septembre 1213)

9 h 00 Accueil des congressistes

9 h 45  Séance inaugurale
Ouverture du congrès par le Président de la Fédération historique Midi-Pyrénées, le Maire de Muret, le Président du Conseil général de la Haute-Garonne, le Président du Conseil régional, le Consul général d’Espagne à Toulouse, le Sous-préfet de Muret
Présentation des journées par les présidents de la Société du patrimoine du Muretain et de la Société des études du Comminges

10 h 45 Introduction au congrès par Martín Alvira Cabrer, professeur à l’Université Complutense, Madrid

11 h 00 – 12 h 15 Communications

La bataille

Sous la présidence de Martín Alvira Cabrer, Université Complutense, Madrid

Michel Roquebert, Académie des Jeux floraux

Les fondements juridiques de l’intervention de Pierre II d’Aragon sur le théâtre de la Croisade albigeoise

Jean-Louis Biget, École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, Fédération des sociétés intellectuelles du Tarn

Anthropologie de la bataille médiévale : le cas de Muret

12 h 15 – 14 h 00 Déjeuner sur place

14 h 00 – 17 h 30 Communications (deux ateliers parallèles)

Atelier 1

Muret, sa position en Comminges et en pays toulousain :
espaces et hommes au début du XIIIe siècle

Sous la présidence de Gérard Pradalié, Université de Toulouse-Le Mirail, Fédération historique Midi-Pyrénées, & Christophe Marquez, Société du patrimoine du Muretain

Christian Monnier, Société du patrimoine du Muretain

La physionomie de Muret à l’époque médiévale et son évolution

Yann Henry, Société HADÈS

L’occupation du sol et le peuplement sur le territoire communal de Muret pendant le Moyen Age : acquis et zones d’ombre

Jean-Michel Lassure, Société archéologique du Gers

La Garonne à Muret

Gérard Pradalié, Université de Toulouse-Le Mirail, Fédération historique Midi-Pyrénées

Salles et la porte de Salles

Pause

Judicaël Petrowiste, Université Denis Diderot, Paris VII

La ville, la campagne, l’échange. Notes sur l’intégration économique du Toulousain au début du xiiie siècle

Henri Améglio, Société du patrimoine du Muretain

Le site de la bataille de Muret : découvertes archéologiques 1843-1984

Henri Molet et Eric Tranier, INRAP

Saint-Pierre de Perville : ossuaire militaire ou cimetière paroissial ?

Atelier 2

Les royautés et les principautés : enjeux politiques et juridiques

Sous la présidence de Laurent Macé, Université de Toulouse-le Mirail,
& Martin Aurell, Université de Poitiers, Institut universitaire de France

Patrick de Latour, Société des études du Comminges

Bernard IV de Comminges, obligé d’Alphonse le Chaste et vassal de Pierre le Catholique

Francesc Rodriguez Bernal, Université de Lérida

Les vicomtes de Cardona et les absents à Muret

Martin de Framond, Archives départementales de Haute-Loire

Milice et bannière dans les domaines septentrionaux des rois d’Aragon, Millau, Gévaudan, Carladès

Sergi Grau Torras, Université autonome de Barcelone, Institut d’études médiévales

La législation contre l’hérésie dans la Couronne d’Aragon au temps du roi Pierre II d’Aragon

Pause

Josep Serrano Daura, Université internationale de Catalogne

Pierre Ier de Catalogne, de l’Assemblée de paix et de trêve à la Cour générale

Nicolas Leroy, Université de Nîmes, Institut d’histoire des anciens pays de droit écrit

La croisade dans ses confins orientaux : les répercussions de Muret sur la Provence rhodanienne et le Languedoc oriental

Thierry Pécout, Université Jean Monnet, Saint-Etienne

La mort de Pierre II et l’émergence d’une principauté en Provence

18 h 00 – 19 h 00 Conférence publique, sous la présidence de M. André Mandement, Maire de Muret

Martín Alvira Cabrer, Université Complutense, Madrid

Muret 1213 : réflexions sur une bataille perdue

Samedi 14 septembre 2013

9 h 00 – 12 h 30       Communications (deux ateliers parallèles)

Atelier 1

La culture, les langues, les chroniques

Sous la présidence de Michel Banniard, École pratique des hautes études,
& Jacques Poumarède, Fédération historique Midi-Pyrénées

Michel Banniard, École pratique des hautes études

Les enjeux langagiers d’une défaite : la mutation d’un paradigme

Marjolaine Raguin, Université de Haute-Alsace, Institut de recherche en langues et littératures européennes

Les coalisés méridionaux contre la croisade et leur(s) langue(s) : question de politique et de linguistique dans la Chanson de la Croisade albigeoise

Gérard Gouiran, Université Paul Valéry, Montpellier

Troubadours après la bataille

Robert Vinas, Société archéologique de Montpellier

L’image du roi Pierre dans le Llibre del fets (Livre des Faits) de son fils, le roi Jacques Ier

Pause

Vincent Challet, Université Paul Valéry, Montpellier

Muret et la croisade albigeoise à travers le Petit Thalamus de Montpellier : fixation et recomposition d’une mémoire singulière

André Dupuy, Association La Lomagne, mémoire pour demain

Résonances contemporaines d’une défaite : témoignage d’un occitaniste

Atelier 2

Sociétés en évolution

Sous la présidence d’Hélène Débax, Université de Toulouse-Le Mirail, & Benoît Cursente, Université de Toulouse-Le Mirail

Benoît Cursente, Université de Toulouse-Le Mirail

Structures agraires et habitats en changement : des « bastides » avant les bastides

Guy-Pierre Souverville, Société des études du Comminges

Les fondations ecclésiastiques – Hospitaliers, Bonnefont et Nizors –  en Comminges, Nébouzan et  pays de Touges, aux XIIe et XIIIe  siècles

Pierre Vidal, Université Champollion, Albi

Hospitaliers et templiers en Muretain, des premiers établissements (début XIIe) aux premières bastides (milieu XIIIe) : réseaux de pouvoirs et organisation de l’espace

René Souriac, Société des études du Comminges

Bernard IV de Comminges en ses villes maîtresses : les coutumes de Muret (1203) et de Saint-Gaudens (1202)

Pause

Claudine Pailhès, Archives départementales de l’Ariège

Née de la Croisade : les premiers temps de la « Terre du Maréchal »

Magali Baudoin, Université de Toulouse-Le Mirail

Les vicomtes de Labarthe et la Barousse au début du xiiie siècle

Charles Peytavie, Société d’études scientifiques de l’Aude

Les seigneurs de Penne et les événements de la Croisade albigeoise : les ambitions politiques et stratégiques d’un lignage méridional en temps de crise

12 h 30 – 14 h 00     Déjeuner sur place

14 h 00 – 17 h 30     Communications (deux ateliers parallèles)

Atelier 1

Muret 1213, enjeu de mémoire ?

Visions, perceptions et interprétations

Sous la présidence de Philippe Martel, Université Paul Valéry, Montpellier,
& René Souriac, Société des études du Comminges

Bernard Montagnes, Institut historique dominicain, Société archéologique du Midi de la France

Saint Dominique à la bataille de Muret

Pierre-Jean Souriac, Université Jean Moulin, Lyon III

Les enjeux mémoriels de la bataille de Muret au temps des guerres de Religion

Georges Passerat, Institut catholique de Toulouse, Société archéologique de Tarn-et-Garonne

Mary-Lafon (1810-1884), traducteur de la Canso de la crosada

Pause

Rémy Pech, Université de Toulouse-Le Mirail

La célébration du VIIe centenaire de la bataille de Muret, enjeu politique entre les radicaux et les socialistes du Midi

René Soula, Société du patrimoine du Muretain

Les célébrations de la bataille de Muret au XXe siècle : conflits de l’histoire et de la mémoire

Jean-Pierre Amalric, Université de Toulouse-Le Mirail, Fédération historique Midi-Pyrénées

La bataille de Muret vue d’Espagne : questions et interprétations

Atelier 2

Art et représentations

Sous la présidence de Quitterie Cazes, Université de Toulouse Le Mirail, Société archéologique du Midi, & Jean-Louis Biget, École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, Fédération des sociétés intellectuelles du Tarn

Daniel Cazes, Société archéologique du Midi de la France

L’art en Toulousain, pays de Comminges et de Foix au temps de la bataille de Muret

Emmanuel Garland, Société des études du Comminges

La peinture murale au XIIIe siècle. Contribution à l’étude du décor peint des églises de Montsaunès et de Castillon-en-Couserans

Quitterie Cazes, Université de Toulouse-Le Mirail, Société archéologique du Midi de la France

Les sculptures du « troisième atelier » de la Daurade à Toulouse et leurs relations avec la Catalogne

Pause

Hélène Laug, Université de Toulouse-Le Mirail

L’architecture de l’église Saint-Jacques de Muret, du XIIe au XVIe siècle

Christophe Marquez, Société du patrimoine du Muretain

De l’iconographie de Simon de Montfort

17 h 30 – 18 h 00 Conclusion : bilan du congrès

Martin Aurell, professeur d’histoire médiévale à l’Université de Poitiers, Institut universitaire de France

18 H 00 Vin d’honneur offert par la municipalité de Muret

Dimanche 15  septembre 2013

(Déplacement en voiture particulière : covoiturage à privilégier)

10 h 00 – 12 h 00     Visite de la chapelle Saint-Amans, des fours gallo-romains de Bourdaya et du lazaret St-Marcet

12 h 00 – 14 h 00     Pique-nique

14 h 00 – 15 h 30     Visite de l’église Saint-Jacques de Muret

15 h 30 – 17 h 00     Visite du musée Clément Ader et les grands hommes

logo_fhmpLe congrès aura lieu à Muret, École municipale d’enseignement artistique Nicolas Dalayrac

23 rue Maréchal Lyautey, 31600 MURET

Train : une navette est prévue à la gare de Muret, départ à 8 h 45

Automobile : l’École municipale de musique est située au nord de Muret. Venant de Toulouse par l’avenue Jacques Douzans, il suffit de tourner (sur un rond-point) à gauche dans l’avenue Vincent-Auriol, puis de tourner à droite (au second rond-point) rue Pierre Bauduc, enfin de prendre la deuxième à gauche, qui est la rue du Maréchal Lyautey. L’École est entourée de parking.

Inscription : 10 € au profit de la Fédération historique Midi-Pyrénées

Vous pouvez télécharger ici le programme sur le temps de bataille de Muret.

Téléchargez ici le  bulletin d’inscription au congrès sur la bataille de Muret.


Une conférence à Toulouse sur la bataille de Muret, lundi 15 avril 2013, à 18 heures, salle du Sénéchal, près du Capitole.

14 avril 2013

Lundi 15 avril à 18 heures, la Société Toulousaine d’Etudes Médiévales organise une conférence sur la bataille de Muret intitulée:

La bataille de Muret: Jeudi 12 Septembre 1213

par Georges Passerat, professeur d’histoire médiévale à l’institut catholique de Toulouse, Mainteneur des Jeux Floraux de Toulouse

raimondVIDans les anniversaires douloureux de la croisade albigeoise, la date de du 15 septembre 1213 reste comme le souvenir d’une amère défaite. La plaine de Muret, entre la Louge et la Garonne,a vu l’anéantissement des troupes occitano-catalanes par l’armée des croisés du Nord. Tout s’est joué dès le début et la mort brutale du roi Pierre II d’Aragon a sonné le glas de tout espoir de voir naître un état occitano-catalan, établi sur les deux versants des Pyrénées. Cet épisode célèbre représente un tournant décisif dans l’histoire des relations entre les Comtes de Toulouse, la Couronne d’Aragon, le Roi de France et le pape. La non intervention des toulousains et des troupes de Raymond VI laisse une impression de malaise. Une longue préparation idéologique a poussé les protagonistes à engager cette bataille, qui n’était pas perdue d’avance et où, finalement, s’est joué le destin de Toulouse et de toute la nation occitane. Le retentissement et les suites de cette défaite continuent d’agiter les esprits, malgré les 800 ans qui nous séparent des événements. Les témoins de cette époque sont nombreux à nous avoir laissé un récit détaillé des combats, tout en nous livrant les sentiments des riverains de la Garonne en ce début du 13° siècle.

Entrée 5 euros. Etudiants : 2 euros.

Renseignements : http://www.etudes-medievales.org/stem/index.php


Un irlandais seigneur de Laurac et de Castelnaudary pendant la Croisade albigeoise. Une conférence proposée par l’association L’ARBRE à Baziège, vendredi 19 avril 2013, à 21 heures.

8 avril 2013

Hugues de Lacy (v.1176-1242) , un irlandais seigneur de Castelnaudary et de Laurac.

Expulsé d’Irlande par Jean sans Terre,  le seigneur irlandais Hugues III de Lacy rejoint l’armée de la Croisade albigeoise dès 1209. Après avoir choisi de rester dans le Midi à la suite de la prise de Carcassonne, il entre dans le conseil de Simon de Montfort et reçoit de sa part la seigneurie de Laurac, puis celle de Castelnaudary à la suite de la bataille qui oppose les croisés aux troupes des comtes de Toulouse et de Foix en 1211. D’après le poète Guillaume de Tudèle, c’est même lui qui suggère à Montfort d’attendre les Toulousains dans la place chaurienne. Il accompagnera ainsi Montfort dans bien des combats, en particulier sur le champ de  bataille de Muret (1213) et au cours du siège de Toulouse (1217-1218). Durant cette période, il est aussi un des principaux soutiens du monastère de Prouille fondé en Lauragais par le futur saint Dominique. Après 1218, il apporte son aide à Amaury de Montfort, participe à la bataille de Baziège (1219) mais décide finalement de partir du Midi en 1221 quand il obtient l’autorisation de regagner l’Angleterre.

Paul Duffy, directeur de l’association Grassroots Archéology et membre de l’Institut of Archaeologists of Ireland, vous propose de découvrir les grandes étapes de la vie de ce grand seigneur irlandais, premier comte d’Ulster devenu seigneur seigneur de Laurac et de Castelnaudary par la grâce des Montfort, père et fils. Il reviendra aussi sur les liens politiques qui unissaient leurs deux dynasties et leurs intérêts communs dans les conflits qui secouent alors l’Europe du début du XIIIe siècle.

Cette conférence,est proposée par l’association L’ARBRE, vendredi 19 avril 2013 à 21 heures, Espace culturel la Coopé, allées Paul Marty à Baziège. Entrée 2 euros.

A 22 h 30, la conférence sera suivie par la présentation du Dictionnaire étymologique des noms de lieux, ruisseaux et rivières entre Aude et Garonne, nouveau livre de Lucien Ariès.


Ouverture des 6e Rencontres de Serres. Les troubadours et l’amour courtois. Les vies imaginaires du troubadour Peire Vidal.

10 juillet 2012

Le troubadour Peire Vidal par le peintre Carlos Pradal (1832-1988). Dessin illustrant un article de MIchel Roquebert dans La Dépêche du Midi.© DR.

Jeudi 12 juillet à 18 heures débutent les 6e Rencontres de Serres, organisées par les amis de Jean DESCHAMPS et l’Association Patrimoine de Serres, au théâtre en plein air du château de Serres, dans l’Aude, entre Couiza et Arques. La première rencontre est consacrée à l’Occitanie médiévale:

Les troubadours et l’amour courtois. Les vies imaginaires du troubadour Peire Vidal.

Avec Michel ROQUEBERT, historien, Charles PEYTAVIE, historien médiéviste et Franc BARDOU, écrivain et poète occitan. Entrée libre.

Le troubadour toulousain Peire Vidal (vers 1150-vers 1210) a vécu en Languedoc à l’époque de l’essor du trobar et du développement du catharisme. Depuis Toulouse et les cours de Carcassonne, de la Montagne Noire et du Lauragais, il a parcouru le monde ouvert à la civilisation occitane de son temps, mettant sa plume au service des plus grands princes de ce monde (le comte Raymond V de Toulouse, le roi d’Aragon Alphonse II de Castille, Barral des Baux, vicomte de Marseille). On le retrouve aussi à la cour d’Alphonse VIII, le roi de Castille ; il voyage même jusqu’en Hongrie, à Gênes en Italie ou bien encore à Malte en 1204. Sa vie est un roman fabuleux dont on connaît encore le fameux épisode comme ceux racontant ses amours malheureuses avec la Louve de Pennautier.

Dessin de Carlos Pradal.© DR.

A travers le récit de sa vie et les textes  de ses poèmes (que Franc Bardou évoquera et chantera sur la scène du théâtre en plein air de Serres), les historiens Michel Roquebert et Charles Peytavie dresseront un portrait de l’Occitanie médiévale avant qu’elle ne subisse les coups de la Croisade contre les Albigeois.

 


Trois conférences gratuites à ne pas manquer au mois de mai 2012 à Toulouse, Maison Midi-Pyrénées.

19 avril 2012

Au mois de mai prochain, la Maison Midi-Pyrénées (1 rue Rémusat, angle de la place du Capitole) à Toulouse présente trois conférences gratuites à ne pas manquer mais pour lesquelles il faut obligatoirement réserver, le nombre de places étant limité :

Jeudi 10 mai à 18h30

Montségur. © Franc Bardou.

Montségur, «siège et tête de l’Eglise Cathare».

Conférence par Fabrice Chambon, archéologue et guide de Montségur.

 Conférence gratuite. Ouverture des inscriptions le jeudi 25 avril.
Pour s’inscrire : Maison Midi-Pyrénées
Tél : 05 34 44 18 18
Email : maison-midi-pyrenees@crtmp.com

Vendredi 11 mai à 18h30

Peintures romanes de Vals. © Franc Bardou.

Les fresques romanes en Ariège. Le voyage du «Maitre de Pedret» en Ariège.

L’atelier de cet artiste anonyme espagnol a parcouru l’Ariège. Les fresques romanes de Vals et de Saint-Lizier sont deux exemples fameux pour évoquer son style, ses compositions et cette forte personnalité !
Conférence par Marina Salby, Guide conférencier du Pays d’Art et d’Histoire des Pyrénées Cathares et par Danièle Pelata, responsable de l’Office de Tourisme de St Lizier.

Conférence gratuite. Ouverture des inscriptions le jeudi 26 avril.
Pour s’inscrire : Maison Midi-Pyrénées
Tél : 05 34 44 18 18
Email : maison-midi-pyrenees@crtmp.com

Jeudi 24 mai à 18h30

Saint-Papoul.© Franc Bardou.

L’abbaye de Saint-Papoul et le Maître de Cabestany.

Conférence animée par Bethany Yates, guide conférencière à l’Office de Tourisme de Castelnaudary et du Bassin Lauragais.
L’abbaye de Saint-Papoul, fondée au VIIIe siècle, devenue évêché au début du XIVe siècle, recèle de nombreux modillons sculptés par le Maitre de Cabestany (XIIe s.).

Conférence gratuite. Ouverture des inscriptions depuis le 9 avril.
Pour s’inscrire : Maison Midi-Pyrénées
Tél : 05 34 44 18 18
Email : maison-midi-pyrenees@crtmp.com


Retour en images sur la journée découverte de Toulouse (2): la maison de l’Inquisition.

30 mars 2012

Entrée de la maison de l'Inquisition. © Charles Peytavie

Après la visite des vestiges de l’ancien Château Narbonnais, les adhérents de l’AEC présents à Toulouse le 10 mars dernier, on put découvrir d’autres lieux chargés d’histoire autour de la place du Salin à commencer par la maison de l’Inquisition.

Cette maison était à l’origine la propriété de la famille Seilan. Son nom vient probablement de la localité de Seilh (Haute-Garonne). Au XIIe siècle, les Seilan sont des hommes du comte de Toulouse. Bernard Seilan et Guillaume Seilan sont viguiers du prince toulousain dans la cité mais la famille ne semble pas faire partie de l’oligarchie locale dans laquelle se recrutent à la fin du siècle les consuls de la cité. En 1188, un certain Pierre Seilh au service du comte Raymond V est capturé par les hommes de Richard Coeur de Lion, lequel ne ménage pas sa peine pour le faire libérer. S’agit-il déjà du futur compagnon de Dominique Guzman et futur inquisiteur de Toulouse? Difficile à dire. En 1235, le comte Raymond VII de Toulouse parlant de l’inquisiteur  dit qu’il avait été « de la cour de ses pères ». Mais cela ne lève pas le doute. Il faut attendre un acte de 1207 pour être sûr d’être en présence de celui qui allait abandonner son patrimoine au futur saint Dominique.

Dès que celui-ci s’installe dans Toulouse réconciliée en 1215, son projet religieux s’appuie sur l’aide de Pierre Seilan. Entre le 7 avril 1214 et le 25 avril 1215, celui-ci abandonne le service du comte vaincu par l’Eglise pour rejoindre la mission de prédication que Dominique entend mettre sur pied dans la cité toulousaine. Au début du XIVe siècle, le dominicain Bernard Gui rapportait que Pierre Seilan aimait à dire que  » ce n’était pas l’Ordre dominicain qui l’avait reçu mais lui qui avait reçu l’Ordre dans ses maisons à lui« . Lorsqu’en 1216, les compagnons de Dominique quittent la maison de Pierre Seilan près du Château Narbonnais pour l’église de Saint-Rome, ils conservent  en leur possession leur premier lieu de séjour toulousain. En 1233, elle devient le siège de l’inquisition toulousaine et y demeure jusqu’en 1575, date à laquelle le tribunal inquisitorial est transféré aux Jacobins.

Une partie du groupe de l'AEC s'apprête à visiter la maison de l'Inquisition. © J.-Cl. Peytavie.

L’ancienne maison dominicaine est alors transformé en vicariat observant chargé de l’apostolat dans le quartier. Mais les bâtiments se délabrent. En 1627,  renonçant à les restaurer, les Dominicains toulousains entreprennent la restauration complète du lieu qui est désormais dénommé « couvent de l’Inquisition« . En 1648, on démolit ainsi l’Audience ou Salle des Jugements du tribunal de l’Inquisition. A la place, on choisit de bâtir une grande chapelle rectangulaire dont le mur sud se confond avec le rempart romain de la ville et la tour saint-Dominique en partie conservée. Cette chapelle du XVIIe siècle est devenue aujourd’hui l’auditorium Bruno de Solages de la faculté de théologie. Le magnifique  plafond peint racontant la vie de saint Dominique est l’oeuvre du  frère Balthasar-Thomas Montcornet (1630-1716).

Le plafond peint de la chapelle de la maison de l'Inquisition. XVIIe siècle. © Franc Bardou.

En 1771, le chapitre nationale des Dominicains décident de supprimer le vicariat, cédant aux instances de l’archevêque de Toulouse Loménie de Brienne (1763-1788) qui trouvait son nom de couvent de l’Inquisition « trop odieux dans un siècle aussi éclairé et sous un monarque aussi juste« . La maison devient alors la propriété de deux épiciers de Toulouse, les frères Combes qui l’utilisent comme dépôts. Il faut attendre 1821 pour qu’une nouvelle communauté religieuse s’installe dans les murs, à savoir des Trappistes catalans venus de Perpignan. Ils sont remplacés dès l’année suivante par des prêtres des Missions de France ou Missionnaires de France, puis en 1832 par les Jésuites. Viennent ensuite en 1860 les religieuses de Marie-Réparatrices obligées de quitter les lieux en 1901 avant d’y revenir en 1932. En 1989,  les soeurs vendent l’aile orientale de la maison et l’ancienne chapelle du XVIIe siècle à l’Institut catholique de Toulouse qui y transfère sa Faculté de théologie. L’année suivante, les Dominicains rachètent le reste de l’ancienne maison Seilan; ils l’ouvrent  au public à l’automne 1993.

On peut y voir la chambre dite de « saint Dominique », des souvenirs du Père Lacordaire, restaurateur de l’Ordre en France au XIXe siècle et six panneaux peints du XVIIIe siècle racontant la vie de Dominique longtemps attribués à tort semble-t-il à Balthasar Montcornet.

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