Un grand merci à tous les bénévoles et tous les participants qui ont rendu possible ce beau moment de partage et de culture et bien sûr un autre grand merci au public venu en nombre cette année encore et de tous les horizons de l’Occitanie (et parfois de bien plus loin).
Samedi 29 avril 2017. Présentation-dédicace du nouveau livre de Bernard Mahoux : Réincarnations. Auditorium de la chapelle des Jésuites, rue des Etudes à Carcassonne, à 14 h 30.
26 avril 2017Carcassonne. Samedi 29 avril 2017.
L’AEC / René Nelli vous propose une présentation-dédicace autour du tout nouveau dernier roman de Bernard Mahoux : Réincarnations. TDO éditions, Collection Histoire du Sud, 2017. 20 euros.
Auditorium de la Chapelle des Jésuites, rue des Etudes à Carcassonne, à 14 h 30.
Dans les années 1970, un psychiatre anglais reçoit dans son cabinet, à l’hôpital public de Bath, une patiente qui se plaint de faire toujours le même cauchemar: un homme s’introduit dans sa chambre, alors qu’elle dort sur un matelas à même le plancher, et l’agresse.
Ce qui intrigue le psychiatre est que cette scène se passe dans un château féodal, l’homme porte des habits du Moyen Age De plus cette jeune anglaise raconte avec beaucoup de détails, certains ignorés des spécialistes qu’elle a vécu au XIIIe siècle dans le sud de la France où elle partageait la vie d’un prédicateur cathare.
Le fait ne manquera pas d’intéresser les historiens du Moyen Age languedocien et du catharisme, alertés par le médecin.
Dans ce nouveau roman évoquant l’histoire des cathares et de Montségur, Bernard Mahoux s’est inspiré d’une histoire vraie dont les protagonistes sont parfaitement crédibles.
Interrogé par Charles Peytavie, l’auteur de la saga La Malédiction des Trencavel, reviendra sur les sources d’inspiration de son roman, en particulier l’étrange cas de Mme Smith évoquée par le docteur Guirdham dans son livre paru en Angleterre en 1970 sous le titre Les cathares et la Réincarnation. En 1962, ce médecin psychiatre anglais avait fait la connaissance de cette patiente envahie par des « réminiscences » se rattachant à des événements qu’elle aurait vécu au temps des cathares. Pour mieux appréhender ce témoignage, il était à l’époque entré en contact avec Jean Duvernoy et René Nelli. Ce dernier acceptera de rédiger la postface de l’édition française du livre de Guirdham publiée par les éditions Payot.
L’évocation de ce roman sera aussi l’occasion de revenir sur la question de la réincarnation où plutôt de la transmigration des âmes chez les cathares au XIIe et XIIIe siècles.
Conférence inédite à Carcassonne de l’historien Charles Peytavie. Samedi 18 février à 15 h 30, Auditorium de la chapelle des Jésuites. Entre défense de la foi et réforme de la vie pastorale, l’action de Clarin à la tête de l’évêché de Carcassonne (1226-1248).
14 février 2017Carcassonne. Conférence dans le cadre de la séance mensuelle de la SESA (auditorium de la chapelle des Jésuites, rue des Etudes), l’historien médiéviste Charles Peytavie propose samedi 18 février 2017 à 15 h 30 une conférence inédite intitulée :
Entre défense de la foi et réforme de la vie pastorale, l’action de Clarin à la tête de l’évêché de Carcassonne (1226-1248).
Maître Clarin est désigné évêque de Carcassonne en 1226. Son accession à l’épiscopat dans le contexte de la croisade conduite par le roi Louis VIII fut une étape importante dans une carrière déjà longue toute entière dévouée à la défense de la foi. L’homme n’est pas un inconnu à Carcassonne. Chapelain, puis chancelier de Simon de Montfort, il fut entre 1209 et 1218 le témoin privilégié des succès et des échecs du chef militaire de la Croisade albigeoise devenu vicomte de Béziers et de Carcassonne puis comte de Toulouse. Poursuivant sa carrière après 1218 au service d’Amaury de Montfort, il continue à jouer un rôle politique de premier plan à son arrivée à la tête de l’évêché carcassonnais. Agent de la paix du roi et de l’Eglise, il négocie la reddition des carcassonnais et celle du château de Termes (1227-1229).
Sa bonne connaissance des enjeux religieux et politiques en fait alors un auxiliaire indispensable à la Couronne. Jusqu’à sa mort en 1248, il est l’artisan zélé de la paix du roi œuvrant, après l’échec du siège de Carcassonne en 1240, à la soumission du vicomte Raimond Trencavel et à la réconciliation des carcassonnais avec le pouvoir capétien.
Intransigeant en matière de foi, il prend aussi une part très active dans la lutte contre les hérétiques. Tout en favorisant l’installation des ordres mendiants à Carcassonne (Dominicains, Franciscains), il joue un rôle notable pour imposer dans les pays de langue d’oc la nouvelle inquisition pontificale. Il devient, à partir de 1233, l’un de ses plus dévoués protecteurs. En parallèle, il affiche aussi sa ferme volonté de poursuivre la réforme de la vie pastorale de son diocèse et de rétablir les prérogatives du clergé de son église cathédrale. A la fin de cette communication, nous évoquerons brièvement la vie de son neveu, le dominicain Jean de Carcassonne ; nous verrons quel rôle il joua auprès de Louis IX et de son oncle dans la fondation du couvent des Dominicains de Carcassonne et quelle fut sa mission diplomatique pour saint Louis et le pape Innocent IV chez les Mongols à la Cour suprême du grand Khan.
Les Cahiers Max Rouquette N°6 publient deux articles consacrés à la complicité littéraire et ethnographique entre René Nelli et Max Rouquette
8 juin 2013Le dernier numéro des cahiers Max Rouquette (n°6, 2012) consacre deux articles à la relation d’amitié et d’admiration réciproque entre les deux écrivains René Nelli et Max Rouquette :
René Nelli et Max Rouquette : un demi-siècle d’admiration réciproque, par Jean-Frédéric Brun.
Un moment ethnographique : Max Rouquette et René Nelli, 1940-1950, par Philippe Gardy.
Les choses étant ce qu’elles sont. il ne faut être sérieux qu’en lisant Platon, Fabre d’Olivet et Heiddegger. René Nelli à Jean-Frédéric Brun, novembre 1979.
Lisez poétiquement les philosophes, les biologistes, les romanciers… et pillez sans scrupule, ce qui vous a ému beaucoup. René Nelli à Max Rouquette.
Pour se procurer ce numéro : http://www.max-rouquette.org/cahiers
La bataille de Muret dans l’art contemporain. Une exposition à la médiathèque François Mitterrand de Muret jusqu’au 15 juin 2013.
14 avril 2013En cette année de huit-centième anniversaire de la bataille de Muret, la ville de Muret, la médiathèque François Mitterrand de la ville et le Musée Clément Ader de Muret organise depuis le 12 avril jusqu’au 15 juin 2013, une exposition originale consacrée à la bataille de Muret dans l’art contemporain.
Le travail de Jacques Fauché réalisé en 1960 sur la Croisade albigeoise mis à l’honneur
La grande salle du 1er étage de la médiathèque de Muret accueille des œuvres ayant pour point commun de célébrer la mémoire de la célèbre bataille. Ce voyage dans la mémoire commence avec des œuvres des années 1960 avec la très peu figurative « bataille de Muret » de Charles-Pierre Bru, ami de René Nelli dont nous avons évoqué tout récemment le souvenir lors de notre sortie à Fontiers-Cabardès. On peut également y découvrir les compositions sur la Croisade albigeoise et la bataille de Muret du peintre Jacques Fauché. Cette série d’huiles sur contreplaqué avait été réalisée en 1960 pour le compte de l’ancien maire communiste de Noé, Jean-Baptiste Doumeng et très peu montrée au public depuis cette époque. Pour l’anecdote, rappelons que Jacques Fauché s’était documenté pour l’occasion auprès d’André Lagarde et à travers les ouvrages de Zoé Oldenbourg. Il devait aussi une grande partie de ses connaissances sur les troubadours grâce à René Nelli et Robert Aribaud, alors critique d’art à la Dépêche du Midi. René Soula a raconté très précisément l’histoire de cette commande artistique à partir des témoignages des protagonistes dans son livre Les Cathares. Entre Légende et Histoire. La mémoire de l’albigéisme du XIXe siècle à nos jours (IEO, 2004, p.169-187). Il a, à cette occasion, très bien montré comment cette oeuvre s’inscrivait dans la vision encore très « résistantialiste » de l’histoire des cathares propre aux auteurs et artistes en ce début des années 1960.
L’exposition de Muret accueille en tout une quarantaine d’œuvres parmi lesquelles signalons une lithographie de Raymond Moretti et les toiles « hyper réalistes » de l’artiste ruthénois Hervé Olivier consacrées à la Croisade albigeoise qui avait été présentées au cours de l’été 2011 à la chapelle du musée de Lavaur avec des textes introductifs de Michel Roquebert. Un catalogue est disponible à l’issue de l’exposition.
Entrée gratuite aux heures d’ouverture de la médiathèque, au centre ville de Muret, 58, rue Clément Ader, près de l’église Saint-Jacques:
Mardi : 13h/18h30
Mercredi : 10h/12h30 et 14h/18h30
Jeudi : 13h/18h30
Vendredi : 13h/18h30
Samedi : 10h/12h30 et 14h/17hFermeture exceptionnelle le mardi 30 avril.
Renseignements au 05.61.51.91.30 / mediatheque@mairie-muret.fr