Avant de se retrouver tous à Montolieu samedi prochain, petit retour en images sur notre journée de samedi dernier au cours de laquelle, après l’assemblée générale de notre association, nous recevions à Carcassonne l’écrivain et poète Michel Cosem (photos Gauthier Langlois, Ch. Peytavie). Avec Franc Bardou, il a évoqué ses souvenirs de René Nelli et le rôle joué par le poète de Carcassonne dans son propre devenir d’écrivain. Merci à lui et à sa compagne pour ce chaleureux moment de poésie.
Beau succès pour la conférence consacrée à Raymond Trencavel et au siège de la Cité de Carcassonne en 1240.
3 février 2015Retour en images sur la conférence « Trencavel à l’assaut de la Cité » du 31 janvier 2015. Nous étions près de 80 personnes dans ce magnifique lieu qu’est l’auditorium de la chapelle des Jésuites pour écouter Bernard Mahoux et Gauthier Langlois.
Pour ceux qui ne pouvaient être présents nous rappelons que vous pouvez retrouver l’historique du siège de 1240 à Carcassonne dans les ouvrages suivants :
* Olivier de Termes, le cathare et le croisé, éditions Privat par G. Langlois (épuisé, réédition envisagée).
* Les grandes batailles méridionales, éditions Privat (sur commande auprès de tout libraire).
* Le magazine Archéothéma 23, Châteaux en pays cathare (sur commande auprès de l’éditeur).
* La BD L’Aude dans l’Histoire, éditions Aldacom (sur commande auprès de tout libraire).
* le roman Le retour du Rebelle, éditions TDO, par B. Mahoux (actuellement en librairie).
Samedi 31 janvier 2015, à Carcassonne, « Trencavel à l’assaut de la Cité. Le grand siège de 1240. »
20 janvier 2015[Conférence]
Carcassonne, samedi 31 janvier 2015, à 14 h 30, l’AEC / René Nelli vous invite à la conférence publique à deux voix de Bernard Mahoux & Gauthier Langlois
« Trencavel à l’assaut de la Cité. Le grand siège de 1240. »
Auditorium de la chapelle des Jésuites, rue des Etudes à Carcassonne.
Les deux auteurs dédicaceront leurs ouvrages respectifs à la fin de la conférence.
A la fin de l’été 1240, le jeune vicomte de Carcassonne, Albi et Béziers, Raymond Trencavel, tente de reprendre possession des terres dont la Croisade puis le roi de France l’a spolié. Grâce au soutien massif de la population, de la noblesse locale – et particulièrement des sympathisants du catharisme – il assiège la cité de Carcassonne où s’est réfugié le sénéchal représentant le roi capétien.
L’historien médiéviste Gauthier Langlois, qui a déjà publié plusieurs articles de référence sur ce siège, et l’écrivain Bernard Mahoux, qui fait revivre cet épisode dans son roman « Le Retour du rebelle. Carcassonne ou mourir (TDO éditions), unissent leur voix pour évoquer ce grand épisode de l’histoire de la Cité de Carcassonne.
Vendredi 25 avril 2014, à Pennautier, Charles Peytavie présente une conférence inédite sur les seigneurs de Pennautier au temps des cathares et de la Croisade albigeoise.
22 avril 2014[Conférence]
L’AEC / René Nelli vous recommande vendredi 25 avril 2014 à 18 h 30, Théâtre Na Loba à Pennautier, la conférence inédite de Charles Peytavie, historien du catharisme et de la Croisade albigeoise.
Les Pennautier. L’histoire mouvementée d’un lignage au cœur de la Croisade albigeoise et de la lutte contre l’hérésie (XIIe-XIVe siècles).

Sceau de la communauté de Pennautier, 1303. Cliché Gauthier Langlois.
Présents depuis le début du XIIe siècle dans l’entourage des vicomtes de Carcassonne, les Trencavel, les seigneurs de Pennautier témoignent d’une fidélité sans faille à leurs suzerains au moment où ceux-ci deviennent la cible de l’Eglise de Rome et de la Croisade contre les Albigeois. Comptant parmi eux de nombreux fidèles au christianisme des Bons Hommes voire même des membres de ce clergé dissident, ils deviennent à leur tour la cible des croisés puis des inquisiteurs. Alors que plusieurs membres du lignage sont condamnés pour hérésie ou complicité avec les hérétiques, d’autres rejoignent les insurgés qui tentent de reprendre Carcassonne au nom de Raymond Trencavel en 1240. Faydits notoires et exemplaires, traqués désormais autant par le lys et que par la croix, ils n’hésitent pas à braver le danger organisant plusieurs voyages jusqu’à Montségur afin d’écouter la parole des plus grands dignitaires du catharisme. Privés de leurs biens et de leurs droits sur la seigneurie de Pennautier, dépossédés au profit de la Couronne, ils payeront longtemps, comme nous le verrons, leurs engagements politique et religieux. On comprend pourquoi, dans la seconde moitié du XIIIe siècle, leurs héritiers ne parviendront jamais à retrouver l’intégralité de leurs biens même au prix d’un long et redoutable bras de fer judiciaire avec le roi et ses représentants dans la sénéchaussée de Carcassonne. Il faudra du temps pour que les derniers membres du lignage de Pennautier deviennent des serviteurs zélés du souverain capétien. Quant à la réconciliation avec l’Eglise, nous verrons comment elle advint en offrant à certains des membres de cette turbulente famille de très belles opportunités de carrière.
Samedi 26 avril 2014. L’AEC organise une table ronde au sujet de Raymond Trencavel dernier vicomte de Carcassonne, d’Albi et Béziers.
16 avril 2014
Samedi 26 avril 2014 à 14 h 30, l’AEC / René Nelli a le plaisir de vous convier à une table ronde consacrée à Raymond Trencavel, dernier vicomte de Carcassonne, d’Albi et de Béziers. Avec Gauthier Langlois, Bernard Mahoux et Charles Peytavie.
Auditorium de la chapelle des Jésuites, rue des Etudes à Carcassonne.
Entrée libre et gratuite
Une collation et une séance de dédicaces seront proposées à la suite de cette table ronde.
Raymond Trencavel, de l’Histoire au mythe.
Raimond Trencavel est une figure de l’histoire carcassonaise, biterroise ou albigeoise. Né vers 1206 Raimond Trencavel est le fils du vicomte Raimond Roger II et d’Agnès de Montpellier. Après le décès de son père en 1209 il est confié au comte Raimond-Roger de Foix, puis après la mort de ce dernier en 1223, de son fils Roger-Bernart. De retour à Carcassonne en 1224, il est contraint de fuir en 1227 et trouve refuge au sud des Pyrénées sur les terres du roi Jaume Ier d’Aragon.En 1240, il tente sans succès de reprendre la Cité. Sept ans plus tard, il fait sa soumission au roi de France et l’accompagne vers la Terre sainte.Il meurt vers 1267.
A l’occasion de cette table ronde, Gauthier Langlois reviendra sur le parcours du dernier vicomte de Carcassonne et sa participation à plusieurs campagnes militaires. Il nous expliquera pourquoi, à travers des recherches inédites, Raymond Trencavel est représenté sur une peinture murale du début du XIVe siècle conservée au château d’Alcañiz, siège de l’ordre de Calatrava en Aragon.
En exclusivité, la présentation du nouveau roman de la saga sur les Trencavel écrit par Bernard Mahoux
Le romancier Bernard Mahoux, auteur d’une grande saga romanesque consacrée aux Trencavel, nous présentera son nouveau livre, tout juste sorti en librairie, consacré aux vingt premières années de Raymond Trencavel: Le retour du Rebelle. Avec lui, nous parlerons du souvenir laissé par Raymond Trencavel dans la mémoire des pays d’Oc et comment à notre époque un romancier peut s’inspirer de cette grande figure de notre histoire.
Le livre de Bernard Mahoux, Le Retour du Rebelle. Tome 1. La bataille de Muret, TDO éditions, 2014, présenté pour la première fois à l’occasion de cette table ronde, sera disponible en librairie fin avril.
Tous les renseignements sur la sortie du livre ici:
Une découverte archéologique présentée pour la première fois au public : les vestiges du « Mur » ou prison de l’Inquisition de Carcassonne révélés par l’archéologie.
30 janvier 2014
Vestiges de l’enceinte de la prison de l’inquisition de Carcassonne. Photo Dominique Baudreu.
Une découverte archéologique exceptionnelle présentée pour la première fois au public :
les vestiges du « Mur » ou prison de l’Inquisition de Carcassonne révélés par l’archéologie.
Une conférence de Dominique Baudreu et Fabienne Calvayrac, proposée par la Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude à Carcassonne le samedi 15 février à 14 h 30, Auditorium de la chapelle des Jésuites, rue des Etudes. Entrée libre.
Présentation de la conférence:
La redécouverte du « Mur » ou prison de l’Inquisition à Carcassonne.
Les apports inédits de l’archéologie.
Dominique Baudreu (CAML), Fabienne Calvayrac (CAML)
Bien qu’évoquée par de nombreux auteurs, la prison inquisitoriale de Carcassonne, appelée aussi le « Mur » dès la seconde moitié du XIIIe siècle, est longtemps restée à l’écart de toute recherche spécifique.
Lieu d’incarcération de nombreux hérétiques (parmi lesquels le dernier Bon Homme connu, Bélibaste, qui s’en est évadé) ou de leurs partisans, le Mur de Carcassonne, institution à la fois crainte et dénoncée par les habitants du Midi, demeura longtemps le symbole de l’action répressive menée par les inquisiteurs à l’encontre de ceux qui remettaient en cause l’autorité de la papauté romaine. Grande figure de cette contestation au début du XIVe siècle, le franciscain Bernard Délicieux y fut enfermé après son procès, en décembre 1319, et y mourut quelques mois plus tard, vers la Pâques de l’année suivante. Abandonnée à une période encore incertaine entre le XVe et le XVIe siècle, le souvenir de la prison inquisitoriale s’estompa sans pour autant disparaître totalement.
Malgré une localisation suggérée dès le XVIIIe siècle dans les abords sud-ouest de la Cité, Viollet-le-Duc en personne n’a pas su interpréter les vestiges, pourtant bien visibles, de l’ancienne prison. A la fin du XIXe siècle, à la faveur de la redécouverte des événements de la Croisade albigeoise, le lieu devient porteur d’une charge symbolique particulière. Dans le célèbre tableau de Jean-Paul Laurens, La délivrance des emmurés de Carcassonne (1879), Bernard Délicieux, chef de file de la révolte contre l’Inquisition, est mis en scène devant la porte principale de la prison.

La délivrance des emmurés de Carcassonne. Jean-Paul Laurens, 1879.
Identifiée au début du XXe siècle, l’emprise du Mur n’a pas pour autant réellement attiré la curiosité des chercheurs. Mais depuis 2009, des reconnaissances de terrain confrontées aux données historiques, nous permettent de mieux cerner les limites de la prison et d’en caractériser les vestiges. En 2012, Dominique Baudreu et Fabienne Calvayrac, adhérents tous les deux au Centre d’Archéologie Médiévale du Languedoc (CAML), ont réalisé un sondage archéologique afin de dégager jusqu’au seuil ce qui fut probablement la porte principale du Mur.
Les premiers résultats de cette étude globale sur l’ancienne prison des inquisiteurs et les photos de la porte seront présentés publiquement, de manière inédite, le samedi 15 février à Carcassonne, à 14 h 30, à l’auditorium de la chapelle des Jésuites, rue des Etudes, au cours de la séance mensuelle de la Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude.
Les cathares en kiosque cette semaine dans le magazine L’Express.
13 août 2012
Le magazine L’express de cette semaine (n° 3188, semaine du 8 au 14 août, p. 72-83) propose un excellent dossier sur les cathares et les châteaux du Pays cathare.
A lire sous la plume très agréable de la journaliste Julie Chaizemartin un bel article sur le châteaux du Pays cathare et des éclairages particuliers sur les sites de Carcassonne, Lastours, Arque, Serres, Roquefort, Puivert ou Montségur.
On retrouve dans ce dossier les interventions de nombreux spécialistes ou propriétaires de sites : Michel Roquebert, Anne Brenon, Gauthier Langlois et Charles Peytavie ; Fabrice Chambon, guide de Montségur ; Jean-Louis Gasc, guide au château comtal de Carcassonne ; Arnaud Mignard, propriétaire du château de Puivert ; Michèle Deschamps, propriétaire du château de Serres ; Pierre Clément, propriétaire du château de Roquefort.
Publié par aecnelli 


La revue d’Histoire et d’Archéologie grand public Archéothéma propose cet été un numéro consacré aux cathares et aux châteaux du Pays cathares piloté par les historiens médiévistes Gauthier Langlois et Charles Peytavie. Ce numéro est disponible en kiosque ou sur commande sur le site de l’éditeur. N’hésitez pas à le demander auprès de votre buraliste ou libraire si vous ne le trouvez pas en présentation dans les rayons.