Médiévales de Baziège 2023

14 novembre 2023

C’est ce week-end ! 17, 18 et 19 novembre

Consulter le programme ici

A noter la participation d’Anne Brenon, qui présentera et dédicacera le samedi 18  à 15h son livre « Les cathares, Enseignement, liturgie, spiritualité », pour évoquer l’apport des manuscrits originaux.


Revue d’archéologie du midi médiéval

29 juin 2023

Le Tome 40 – 2022 de la revue AMM (Archéologie du Midi Médiéval), édité par l’association CAML,  vient de paraître. Ce tome contient notamment un Dossier spécial sur les dernières recherches réalisées à Lagrasse (abbaye, ville, terroir).


Publication

26 septembre 2019

Saluons la parution d’un Hors-série du quotidien Le Monde  « Histoire et Civilisations » entièrement consacré à l’épopée cathare et intégralement rédigé par notre président d’honneur Michel Roquebert.

« Une fascination qui dure », tel est le parti-pris de l’éditorialiste et rédacteur en chef de ce hors-série. Qui mieux que Michel Roquebert pouvait retracer de façon concise, documentée et illustrée, quatre siècles de contestation anticléricale ?

Un document indispensable et accessible pour tous ceux qui recherchent une analyse sincère d’un phénomène religieux dont le souvenir reste singulièrement vivant.


Les Cahiers Max Rouquette N°6 publient deux articles consacrés à la complicité littéraire et ethnographique entre René Nelli et Max Rouquette

8 juin 2013

couverture Cahiers Max Rouquette 6

Le dernier numéro des cahiers Max Rouquette (n°6, 2012) consacre deux articles à la relation d’amitié et d’admiration réciproque entre les deux écrivains René Nelli et Max Rouquette :

René Nelli et Max Rouquette : un demi-siècle d’admiration réciproque, par Jean-Frédéric Brun.

Un moment ethnographique : Max Rouquette et René Nelli, 1940-1950, par Philippe Gardy.

Les choses étant ce qu’elles sont. il ne faut être sérieux qu’en lisant Platon, Fabre d’Olivet et Heiddegger. René Nelli à Jean-Frédéric Brun, novembre 1979.

Lisez poétiquement les philosophes, les biologistes, les romanciers… et pillez sans scrupule, ce qui vous a ému beaucoup. René Nelli à Max Rouquette.

Pour se procurer ce numéro : http://www.max-rouquette.org/cahiers


Un irlandais seigneur de Laurac et de Castelnaudary pendant la Croisade albigeoise. Une conférence proposée par l’association L’ARBRE à Baziège, vendredi 19 avril 2013, à 21 heures.

8 avril 2013

Hugues de Lacy (v.1176-1242) , un irlandais seigneur de Castelnaudary et de Laurac.

Expulsé d’Irlande par Jean sans Terre,  le seigneur irlandais Hugues III de Lacy rejoint l’armée de la Croisade albigeoise dès 1209. Après avoir choisi de rester dans le Midi à la suite de la prise de Carcassonne, il entre dans le conseil de Simon de Montfort et reçoit de sa part la seigneurie de Laurac, puis celle de Castelnaudary à la suite de la bataille qui oppose les croisés aux troupes des comtes de Toulouse et de Foix en 1211. D’après le poète Guillaume de Tudèle, c’est même lui qui suggère à Montfort d’attendre les Toulousains dans la place chaurienne. Il accompagnera ainsi Montfort dans bien des combats, en particulier sur le champ de  bataille de Muret (1213) et au cours du siège de Toulouse (1217-1218). Durant cette période, il est aussi un des principaux soutiens du monastère de Prouille fondé en Lauragais par le futur saint Dominique. Après 1218, il apporte son aide à Amaury de Montfort, participe à la bataille de Baziège (1219) mais décide finalement de partir du Midi en 1221 quand il obtient l’autorisation de regagner l’Angleterre.

Paul Duffy, directeur de l’association Grassroots Archéology et membre de l’Institut of Archaeologists of Ireland, vous propose de découvrir les grandes étapes de la vie de ce grand seigneur irlandais, premier comte d’Ulster devenu seigneur seigneur de Laurac et de Castelnaudary par la grâce des Montfort, père et fils. Il reviendra aussi sur les liens politiques qui unissaient leurs deux dynasties et leurs intérêts communs dans les conflits qui secouent alors l’Europe du début du XIIIe siècle.

Cette conférence,est proposée par l’association L’ARBRE, vendredi 19 avril 2013 à 21 heures, Espace culturel la Coopé, allées Paul Marty à Baziège. Entrée 2 euros.

A 22 h 30, la conférence sera suivie par la présentation du Dictionnaire étymologique des noms de lieux, ruisseaux et rivières entre Aude et Garonne, nouveau livre de Lucien Ariès.


Découvrez « Timour, l’Or du gouffre », l’une des plus anciennes BD consacrées au catharisme, une aventure publiée dans Spirou en 1968.

4 décembre 2012

Sur son blog Paratge, l’historien médiéviste Gauthier Langlois vous propose de découvrir  ou  redécouvrir en ce début du mois de décembre l’une des plus anciennes bandes dessinées consacrées au catharisme,  » Timour, L’or du gouffre », une histoire publiée par Sirius dans les numéros 1585 du 29/08/1968 au numéro 1606 du 23/01/1969 du journal Spirou à raison de deux planches par semaine. Au programme de cette aventure, conforme aux idées de son époque, les conséquences de la chute de Montségur et la recherche du fabuleux trésor des cathares prétexte à mettre en scène les exploits du chevalier Timour et son combat pour l’esprit de justice.


Samedi 17 novembre 2012, l’AEC / René Nelli vous recommande deux rendez-vous culturels à travers l’Aude et le Tarn.

14 novembre 2012

Samedi 17 novembre 2012, l’AEC / René Nelli vous recommande tout particulièrement deux rendez-vous susceptibles d’intéresser tout ceux qui nous font l’amitié de lire ce blog. Hélas, comme nous,  il vous faudra choisir car ils ont lieu tous les deux au même moment à plusieurs kilomètres de distance:

Photo de la statue de Dame Carcas prise par l’abbé Verguet en 1899 avant destruction de la première porte de la Cité, située en avant de la Porte Narbonnaise.

A Carcassonne, vers 15 h 30, au cours de la deuxième partie de la séance mensuelle de la Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude, l’historien médiéviste Gauthier Langlois reviendra sur les origines de la vraie statue de Dame Carcas, jadis exposée devant la Porte Narbonnaise de la Cité de Carcassonne. Car si tout le monde connait la légende de dame Carcas et la statue récente qui la matérialise aujourd’hui à l’entrée de la Cité, pourtant rares sont ceux qui ont bien observé la statue originale devenue l’allégorie de la ville. Pourquoi a-t-elle des proportions bizarres, des moignons à la place des mains et bien d’autres détails étranges ? Qui représente-t-elle réellement ? Pourquoi a-t-on réalisé cette statue, dans quel but et quelles circonstances ? À la manière d’une enquête policière le conférencier exposera tous les indices : récits, images etc. qui lui permettent de répondre à ces questions. Des révélations surprenantes sont annoncées…

Renseignements sur le site de Gauthier Langlois: http://paratge.wordpress.com/

 A Albi, à 17 heures, au Centre Occitan Rochegude (28 rue Rochegude)  Franc Bardou proposera une conférence intitulée : trobadors, amor, cortés, amor de luènh. Le Centre occitan Rochegude accueille actuellement l’exposition du CIRDOC de Béziers, Camins de trobar.

Renseignement: 05 63 46 21 43 ou centre-occitan-rochegude@orange.fr


Toujours en kiosque ce mois-ci, un numéro de la revue Archéothéma sur les châteaux en Pays cathare.

13 août 2012

La revue d’Histoire et d’Archéologie grand public Archéothéma propose cet été un numéro consacré aux cathares et aux châteaux du Pays cathares piloté par les historiens médiévistes Gauthier Langlois et Charles Peytavie. Ce numéro est disponible en kiosque ou sur commande sur le site de l’éditeur. N’hésitez pas à le demander auprès de votre buraliste ou libraire si vous ne le trouvez pas en présentation dans les rayons.

L’éditorial et la présentation du magazine est à lire sur le site d’Archéothéma: http://www.archeothema.com/numero/les-chateaux-en-pays-cathare.htm.

Au sommaire de ce dossier, auquel l’AEC / René Nelli est étroitement associée (merci au passage à l’éditeur d’avoir publié une présentation substantielle de notre association), présente une série d’articles proposant de renouveler le regard porté sur les châteaux du Pays cathare à travers les recherches historiques et archéologiques les plus récentes:

Gauthier Langlois. L’affirmation de la seigneurie castrale dans le Midi au temps du catharisme.

Marie-Elise Gardel. Le site rupestre du Baux de Moussoulens.

Charles Peytavie. La société du Paratge.

Charles Peytavie. Cathares ou Albigeois. Vie et mort des Eglises dissidentes du Midi de la France.

Guilhem Baro et Hannes Ceulemans. Termes, de la résidence seigneuriale à la forteresse royale (Xe-XIVe siècle).

Gauthier Langlois. Le Pays cathares. Les mines et les castra.

Thomas Charpentier. Fenouillet. Un centre de pouvoir vicomtal antérieur au XIIIe siècle.

Charles Peytavie. La guerre de siège au cours de la Croisade albigeoise.

Gauthier Langlois. Termes, un siège exemplaire.

Gauthier Langlois. « La rébellion contre le roi » Le siège de la Cité de Carcassonne (1240).

Charles Peytavie. Retrouver Montségur. L’invention archéologique d’un haut lieu.

Charles Peytavie. Les forteresses du Lys et de la foi. Le grand oeuvre de saint Louis.

Dominique Baudreu. Les villages neufs de l’après Croisade albigeoise.

Gauthier Langlois. Qui sont les véritables constructeurs des forteresses royales ?

Gauthier Langlois. Du vicomte au sénéchal. Le château de Carcassonne avant et après la Croisade albigeoise.

Léna Hessing. Les archevêques de Narbonne, bâtisseurs et mécènes d’avant-garde.

A noter que plusieurs photographies de ce dossier sont l’oeuvre de notre ami photographe Patrick Courault et que vous pourrez découvrir pour la première fois les images du château de Montségur en 3D, tel qu’il était au XVIIe siècle, dues à Tristant Bergerot (http://www.espritcathare.org/) et à l’équipe du Musée de Montségur.


Les cathares en kiosque cette semaine dans le magazine L’Express.

13 août 2012

Le magazine L’express de cette semaine (n° 3188, semaine du 8 au 14 août, p. 72-83) propose un excellent dossier sur les cathares et les châteaux du Pays cathare.

A lire sous la plume très agréable de la journaliste Julie Chaizemartin un bel article sur le châteaux du Pays cathare et des éclairages particuliers sur les sites de Carcassonne, Lastours, Arque, Serres, Roquefort, Puivert ou Montségur.

On retrouve dans ce dossier les interventions de nombreux spécialistes ou propriétaires de sites : Michel Roquebert, Anne Brenon, Gauthier Langlois et Charles Peytavie ; Fabrice Chambon, guide de Montségur ; Jean-Louis Gasc, guide au château comtal de Carcassonne ; Arnaud Mignard, propriétaire du château de Puivert ; Michèle Deschamps, propriétaire du château de Serres ; Pierre Clément, propriétaire du château de Roquefort.


Jean Deschamps au Festival de la Cité. Vingt ans de création à Carcassonne. Une exposition est présentée en ce moment et jusqu’à septembre à la Maison des Mémoires à Carcassonne. L’occasion de rappeler ici sa contribution à la mémoire du catharisme.

10 juillet 2012

Depuis le 22 juin et jusqu’au 16 septembre 2012, les Archives départementales de l’Aude consacrent, à Carcassonne une exposition au comédien et metteur en scène Jean Deschamps (1920-2007), créateur du Festival de la Cité et ami de René Nelli, Jacques Charpentier, Charles Mouly et Michel Roquebert. En quelques dates, nous voudrions rappeler ici sa contribution à la mémoire du catharisme et son attachement à la culture occitane.

Né dans le Lot, à Strenquels, le 23 juin 1920, Jean Deschamps, après des études à Cahors, achève une licence de philosophie à l’université de Toulouse, puis s’inscrit d’abord à l’école des Beaux-arts ; il hésite alors à devenir peintre et opte finalement pour le théâtre.Il en sort brillamment du conservatoire en 1940 avec deux premiers prix (tragédie et comédie). A partir de février 1941, il est auditionné et engagé par le fondateur du Théâtre du Forez, Alexandre Arquillière. La troupe, basée à Saint-Etienne, et se veut comme une tentative de décentralisation du théâtre classique en province. Jean Deschamps se voit alors confié tous les premiers rôles tragiques (Le Cid, Ruy Blas, Cinna, Nicomède, Oreste d’Andromaque, Œdipe roi, etc…). Après la guerre, il intègre le Théâtre National du Palais de Chaillot (TNP),puis est engagé en 1950 est engagé par la Compagnie Raymond Hermantier. Cette année-là, ce dernier se voit confier l’organisation du premier Festival d’Art dramatique de Nîmes. La représentation en plein air devant plus de 15 000 spectateurs dans l’amphithéâtre antique de Jules Césarde Shakespeare est un triomphe. La réussite du projet marque profondément le comédien. En 1951, Jean Deschamps intègre le Théâtre National Populaire (TNP), passé sous la direction de Jean Vilar. Dès l’été 1952, il participe à l’aventure du festival d’Avignon.

1955. Jean Deschamps incarne Raymond VI de Toulouse dans les arènes de Nîmes

Jean Deschamps, à Nîmes, dans le rôle du comte Raymond VI de Toulouse, flagellé sur le parvis de Saint-Gilles.© DR.

En 1955, cinq après la première édition, Raymond Hermantier est à nouveau sollicité par la municipalité de Nîmes pour lancer un second Festival d’Art dramatique dans les arènes de Nîmes. On décide d’y jouer Coriolan et à nouveau Jules César de Shakespeare (dans une adaptation de l’écrivain nîmois J.-F. Reille) et d’y créer une pièce toute nouvelle La tragédie des Albigeois (qui deviendra Les Albigeois), écrite par Maurice Clavel et Jacques Panijel. On pense alors rivaliser avec Avignon : quarante acteurs sont descendus de la capitale. Jean Deschamps est choisi pour incarner Raymond VI de Toulouse; Jean-Louis Trintignant sera Raymond-Roger Trencavel, Jean Amadou Simon de Montfort. On remarquera dans des petits rôles : Maurice Pialat, Stéphane Audran, Gérard Blain. Le sujet de la pièce suscite la polémique et les inquiétudes. On fait appel à 30 comédiens régionaux, à 30 élèves des cours de danses locaux, à 120 volontaires et 150 aviateurs de la base voisine qui feront office de figurants. On s’interroge sur le caractère pharaonique de la mise en scène prévue pour ce « western pour évêques » dixit Jean-Louis Barrault. La partition musicale originale qui fera intervenir les instruments traditionnels du Languedoc est confié à Georges Delerue. Elle sera saluée par la critique. Les deux représentations, le samedi 2 et le dimanche 3 juillet 1955, sont au final un énorme succès public et critique. La pièce sera rejouée à Nîmes l’année suivante.

1957. La création du Festival de Carcassonne, le second festival de théâtre de France.

Logo du festival de Carcassonne 1967

Au printemps 1956, Jean Deschamps, « à la recherche d’un lieu de création pour une expérience théâtrale et scénographique », rencontre Jules Fil, maire de Carcassonne, et Georges Guille, président du Conseil général de l’Aude. Il  leur propose de créer dans la préfecture leur propre  festival d’art dramatique. Il s’engage totalement dans ce projet ; le département et la ville apportent un soutien financier et logistique. Le succès du festival de Carcassonne est presque immédiat. Il devient rapidement, après celui d’Avignon, le second festival de théâtre de France. Ainsi de 1957 à 1964, le nombre de spectateurs augmente de façon régulière. De 5 000 en 1957, on atteint 25 000 en 1964. Le Théâtre d’Eté, compagnie Jean Deschamps est alors la seule compagnie théâtrale française qui crée chaque été 3 ou 4 pièces pour le plein air. Jean Deschamps dirigera le festival de Carcassonne jusqu’en 1974. Le 15 juillet 2006, la ville de Carcassonne, sur proposition du député Jean-Claude Pérez, lui a rendu hommage pour faire du théâtre de la Cité le théâtre Jean Deschamps.

Le 8 juillet 1973, Jean Deschamps donne un interview pour le journal télévisé de 13 heures à l’occasion de l’ouverture du nouveau théâtre de plein air de la Cité, une infrastructure qu’il souhaitait pour pouvoir offrir le théâtre au plus grand nombre. Ce document est visible gratuitement sur le site de l’INA :

http://www.ina.fr/art-et-culture/arts-du-spectacle/video/CAF97064997/theatre-plein-air-carcassonne.fr.html

1973. Jean Deschamps met en scène  Beatris de Planissolas, l’opéra en langue d’oc de René Nelli et Jacques Charpentier, au théâtre du Capitole à Toulouse.

Table ronde sur la scène du Théâtre du Capitole de Toulouse. Avril 1973. De gauche à droite, Jean Duvernoy, André Casanova, Michel Roquebert, Jacques Charpentier, René Nelli et Jean Deschamps.

Le 22 juillet 1972, l’opéra Beatris de Planissolas, premier opéra chanté en langue d’oc, composé par Jacques Charpentier sur un livret de René Nelli est créé au festival d’Aix-en-Provence.  Devant le succès public et critique rencontré par cette oeuvre évoquant la confrontation de la châtelaine de Montaillou Béatrice de Planissoles avec l’évêque de Pamiers Jacques Fournier (futur pape Benoît XII), un nouvelle représentation est prévue l’année suivante sur la scène du théâtre du Capitole de Toulouse les 7 et 8 avril 1973. La nouvelle mise en scène est confiée à Jean Deschamps.  Dans un article de la Dépêche du Midi paru le 7 avril 1973, il précise que sa mise en scène a été conçue comme une imagerie capable de faire deviner à ceux qui ne connaissent pas la langue d’oc le propos de la pièce. Une table ronde présentée par Michel Roquebert, organisée la veille sur la scène du Théâtre du Capitole, avait réuni autour des auteurs de l’opéra, Jacques Charpentier et René Nelli, Jean Deschamps, Charles Mouly et Jean Duvernoy.

 Depuis 2007, les rencontres de Serres

En 2007, Jean Deschamps et son épouse Michèle souhaitent ouvrir la saison estivale du théâtre en plein air de leur château de Serres (près d’Arques et de Couiza) par une rencontre consacrée à l’histoire de la société médiévale occitane et au catharisme. Ils en confient l’animation et la présentation à leur ami Michel Roquebert qui invite auprès de lui l’historien médiéviste Charles Peytavie et de nombreux autres intervenants au gré des thèmes explorés par ces rencontres publiques dont le succès ne se dément pas (le compositeur Jacques Charpentier, l’historien médiéviste Gauthier Langlois, l’écrivain et poète occitan Franc Bardou et le comédien et metteur en scène Jean-Claude Drouot). Depuis, l’Association des Amis de Jean Deschamps et l’Association Patrimoine de Serres offrent au public une programmation plus étendue. Toujours ouvertes par une première rencontre consacrée aux cathares ou la civilisation occitane, les Rencontres de Serres invitent chercheurs, médecins et scientifiques à venir présenter les résultats de leurs recherches ou leurs interrogations éthiques dans un dialogue ouvert avec le grand public dans un vrai moment partagé de convivialité et de pédagogie populaire.

Michel Roquebert prononce un émouvant hommage à Jean Deschamps au moment de l’inauguration de l’exposition carcassonnaise le 22 juin dernier, en présence de Michèle Deschamps et de Jacques Charpentier.

Charles Peytavie 

A lire:

Jean Deschamps au Festival de la Cité. Vingt ans de création à Carcassonne. Archives Départementales de l’Aude. 2012.