Samedi 14 avril 2018. Sur les pas des Bons hommes aux limites du Cabardès et du Minervois, à Lespinassière.
L’AEC / René Nelli, l’association Patrimoines Vallées des Cabardès et l’association Los tricaires vous proposent une balade découverte, par les chemins et les calades, à Lespinassière, aux limites du Cabardès et du Minervois. En compagnie de Jean-François Hébraud, Jean-Claude Capéra et Charles Peytavie.
Au gré de cette visite, qui nous permettra de découvrir un site naturel tout à fait remarquable, nous verrons en particulier comment dans les deux dernières décennies du XIIe siècle, les Trencavel ont mis la main sur ce castrum dépendant jusque-là, depuis au moins la fin du IXe siècle, de l’abbaye bénédictine Saint-Pierre de Caunes. Le contrôle de la vallée de l’Argent-double, importante voie de passage vers la vallée du Thoré et Saint-Pons de Thomières et de ses richesses naturelles (mines, forêts) attire les convoitises du puissant seigneur de Saissac, le chevalier troubadour Bertrand de Saissac.

Tour-donjon de Lespinassière. Photo JCl Capéra.
Charles Peytavie reviendra sur la vie tumultueuse de ce personnage qui deviendra en 1198 le tuteur du jeune vicomte Raimond-Roger Trencavel et les raisons pour lesquelles il étend à cette époque son pouvoir en Cabardès et en Minervois.
Il évoquera aussi ce que l’on sait de la présence du catharisme dans ces hauts pays du Cabardès tout au long du XIIIe siècle. Il évoquera en particulier la figure du bon homme Isarn Canois ou de Canois, infatigable prédicateur dissident présent dans cette région entre les années 1240 et 1260. Enfin, il reviendra sur le conflit important qui opposa dans les années qui suivent la fin de la Croisade la communauté des bénédictins de Caunes et l’archevêque de Narbonne Pierre Amiel pour le contrôle des dîmes de Lespinassière et comment les moines firent valoir leur droit et purent continuer d’exploiter les revenus de ce territoire devenu par ailleurs le dernier refuge des derniers bons hommes du Carcassès.
Publié par aecnelli 

Ancien chapelain et chancelier de Simon de Montfort, Clarin devient évêque de Carcassonne en 1226. Il s’engage aussitôt dans la réforme des institutions ecclésiastiques de son diocèse et mène un combat obstiné contre les hérétiques (cathares et vaudois). A partir de 1233 et jusqu’à sa mort en 1248, il accompagne la création de l’Inquisition à Carcassonne et facilite l’installation matérielle des inquisiteurs dominicains dans sa cité épiscopale. Retour sur un évêque oublié de Carcassonne dont l’action fut pourtant décisive dans la lutte contre les hérésies méridionales.

Azalaïs dite de Burlatz, fille de Constance de France et de Raimon V, comte de Toulouse, vécut la seconde moitié du XIIème siècle. Elle est connue pour avoir été mécène de troubadours et pour sa vie relativement indépendante, en ayant passé l’essentiel sans son époux Rogier II Trencavel, vicomte de Carcassonne. Elle fut contemporaine de la menace de croisade contre les « Albigeois » (cathares) qui laissait présager du véritable désastre à venir en Languedoc, celui qui mettrait fin à l’essor de la civilisation occitane opulente et berceau de l’amour courtois.















Cette belle chapelle champêtre du XVe siècle occupe l’emplacement d’une première


